2. L'hébergement et la restauration

L'accroissement des capacités d'hébergement et de restauration se poursuit depuis cinq ans, portant pour l'année 2002, à 149 525 le nombre total de lits en résidences universitaires ou foyers agréés et à 188 202 (+ 1 224 en un an) le nombre de places dans les restaurants universitaires pour l'année 2001 (63 millions de repas servis, dont 57 millions de repas servis aux étudiants). Le prix du repas est de 2,40 euros (15,75 francs) depuis le 1 er août 2002.

A ce souci de répondre sur le plan quantitatif, s'ajoute, comme il a été vu, la volonté de rattraper le retard en matière de réhabilitation. A cet effet, près de 8 millions d'euros de moyens nouveaux sont prévus pour la rénovation des résidences universitaires traditionnelles.

A ce jour, seules 20 000 des 100 000 chambres du parc existant de résidences universitaires traditionnelles (construites essentiellement dans les années 60) ont été réhabilitées. Cette situation est susceptible de poser de graves problèmes liés à la qualité du service public rendu aux étudiants (sécurité, confort). Il est donc primordial d'accélérer le rythme de réhabilitation de ces chambres. La mobilisation des moyens nouveaux prévus en 2003 ainsi que des moyens existants (CPER, fonds de contractualisation, fonds propres des CROUS, crédits de maintenance et de sécurité alloués par le ministère) permettront de rénover environ 7 000 chambres par an (contre une moyenne de 2 200 au cours des trois derniers exercices).

Figure également au projet de loi de finances pour 2003 la demande de création de 28 emplois dans le réseau des oeuvres universitaires. La création d'emplois dans les CROUS prend en compte notamment les priorités affichées pour la mise en sécurité des bâtiments et la réhabilitation des résidences universitaires.

3. Les aides aux transports

La mise en place de tarifications, spécifiques aux étudiants, dans les transport urbains, départementaux et régionaux, relève de la compétence des autorités locales organisatrices de transports. Dans la plupart des régions, les étudiants bénéficient ainsi d'une réduction tarifaire sur les transports allant jusqu'à 50 %, prise en charge par les collectivités territoriales.

En Ile-de-France, dans le cadre du plan social étudiant, la carte de transport a été créée à compter de la rentrée universitaire 1998 pour tous les étudiants âgés de moins de 26 ans (qu'ils soient ou non bénéficiaires d'une bourse). Cette carte permet à ses bénéficiaires de voyager avec plus de 40 % de réduction par rapport au tarif actuel (tarif carte orange) : cette réduction est financée par le ministère et le syndicat des transports d'Ile-de-France. En 2001-2002, 310 000 étudiants ont bénéficié de ce titre de transport.

Pour l'année 2002, le ministère participe au coût de ce dispositif pour un montant de 11,4 millions d'euros.

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