II. LA LOCALISATION DE LA RECHERCHE PUBLIQUE EN RÉGION

Les comités interministériels d'aménagement du territoire du 29 janvier 1992 et du 20 septembre 1994 ont prévu une localisation des activités de recherche en région, afin que ces dernières trouvent dans l'accroissement de leur potentiel intellectuel et tertiaire le moteur de leur compétitivité économique et de leur attrait pour les cadres. Un total de près de 2.600 transferts d'emplois était prévu à l'horizon 2000.

En effet, même si l'impact direct des localisations des activités de recherche est modeste sur l'économie locale, en raison du nombre faible d'emplois transférés, et des qualifications requises, leur impact indirect n'est pas négligeable en termes de surplus d'activités économiques autour du centre de recherche, pour la propre activité du centre et pour la vie des personnels. Une dynamique locale peut en outre se créer par le transfert de technologie en faveur des entreprises de la région.

A la fin de l'année 1995, ce sont 2.170 emplois des organismes de recherche publique qui ont été transférés en région : 39 % par mobilité de personnels et 61 % par redéploiement de postes budgétaires, comme l'indique le tableau suivant :

BILAN D'EXÉCUTION DES NOUVELLES LOCALISATIONS D'ÉQUIPES DE RECHERCHE EN RÉGION

(janvier 1996)

Le CNRS, l'INSERM, l'INRIA, l'INRETS, le CEA ont rempli pour une très large part leurs objectifs.

Le CIRAD a réalisé en 1996 le transfert des départements forêt, élevage et médecine vétérinaire dans les locaux construits à cet effet à Montpellier. S'agissant de l'ORSTOM et du CEMAGREF, les opérations immobilières relatives à la relocalisation sont en cours respectivement à Orléans et à Clermont-Ferrand. L'affectation des personnels pourra intervenir après l'achèvement des travaux.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page