B. UNE DEMANDE INTÉRIEURE PLUS FORTE QUE PRÉVU

Ensuite, la croissance de la demande intérieure a été supérieure aux prévisions (2,8 % en prévision, 3,2 % en exécution).

Cette erreur de prévision provient notamment d'une sous-estimation de la croissance de l'investissement des entreprises. Alors que le gouvernement prévoyait une croissance de 5 %, celle-ci a été de 7,2 %.

Il convient de souligner que la consommation des ménages a été en revanche surestimée : elle a été de 2,5 %, au lieu de 2,7 % en prévision. Cet écart s'explique par le fait que si le pouvoir d'achat a plus augmenté que prévu (3,1 % au lieu de 2,6 %), le taux d'épargne a lui aussi été considérablement plus élevé (15,9 % au lieu de 15,6 %).

Enfin, on ne peut que déplorer le dérapage des prélèvements obligatoires observé en l'an 2000 : le taux de prélèvements obligatoires a en effet atteint 45,2 % du PIB, au lieu de 44,8 %.

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