B. LES DÉPENSES EN CAPITAL

1. Les dépenses en capital inscrites dans le projet de loi de finances initiale pour 2002

Les dépenses en capital représentent un peu moins d'un douzième des dépenses du budget de l'enseignement supérieur : elles s'élèvent pour 2002 à 723 millions d'euros de crédits de paiement (soit 4,74 milliards de francs) en baisse de 13,7 % par rapport au budget pour 2001, et à 904 millions d'euros (soit 5,93 milliards de francs) d'autorisations de programmes, en baisse de 8,1 % par rapport au budget pour 2001.

Les crédits de paiement demandés pour 2002 s'établiraient ainsi à un niveau inférieur de 12,5 % au niveau moyen atteint sur la période 1997-2001, tandis que les autorisations de programme s'établiraient à un niveau supérieur de 11 % au niveau moyen atteint sur la période 1997-2001.

2. Les autorisations de programme supplémentaires demandées dans le projet de loi de finances rectificative pour 2001

On peut toutefois noter que les montants précédents ne tiennent pas compte des crédits qui pourraient être accordés en loi de finances rectificative pour 2001, alors que celui-ci propose l'ouverture de 263,4 millions d'euros (soit 1,728 milliards de francs) d'autorisations de programmes supplémentaires afin d'accélérer l'achèvement du plan de mise en sécurité des établissements, conformément aux annonces faites à la rentrée par le ministre de l'Education nationale.

En outre, dans le cadre du plan d'aide et d'action consécutif aux évènements dramatiques survenus à Toulouse , le gouvernement avait annoncé le 28 septembre la mise en place de crédits destinés :

- à la reconstruction de l'université du Mirail et du département de chimie de l'Institut national polytechnique de Toulouse (à hauteur de 69 millions d'euros, soit 450 millions de francs) ;

- à la réparations des bâtiments universitaires endommagés (notamment le département chimie de l'IUT, l'IUFM et des résidences et restaurants universitaires) et au déploiement de bâtiments provisoires (à hauteur de 23 millions d'euros au total, soit 150 millions de francs).

Le projet de loi de finances rectificative pour 2001 propose ainsi pour les établissements d'enseignement supérieur de Toulouse :

- l'abondement à hauteur de 7,32 millions d'euros (48 millions de francs) au titre de 2001 des crédits de fonctionnement du chapitre 36-11 ;

- 13,72 millions d'euros (90 millions de francs) d'autorisations de programme supplémentaires sur le chapitre 56-10 «  Investissements sous maîtrise d'ouvrage de l'Etat » ;

- 3,05 millions d'euros (20 millions de francs) d'autorisations de programme supplémentaires sur le chapitre 66-72 « Maintenance des bâtiments » ;

- 64,79 millions d'euros (425 millions de francs) d'autorisations de programme supplémentaires sur le chapitre 66-73 « Construction et équipement » sous maîtrise d'ouvrage déléguée.

Comme l'Assemblée nationale a par ailleurs transféré lors de l'examen du présent projet de loi de finances pour 2002 4,6 millions d'euros (30,174 millions de francs) du chapitre 43-71 vers le chapitre 36-11, ce sont bien un peu plus de 600 millions de francs de crédits supplémentaires qui auront été mis en place à la suite des évènements de Toulouse.

Cependant, l'essentiel de ces crédits (à hauteur de 535 millions de francs) ne sont à ce jour que des autorisations de programme et non pas des crédits de paiement.

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