CHAPITRE IV - L'ENTRETIEN DU RÉSEAU ROUTIER

Depuis l'exercice 1994, l'évolution des crédits affectés à l'entretien du réseau routier national se caractérise par une meilleure prise en considération des besoins. Toutefois, même si ces crédits sont en légère progression pour 1997, la tendance paraît à nouveau mal orientée compte tenu de l'accroissement du trafic et de la taille du réseau.

Crédits d'entretien du réseau routier

A. UN EFFORT D'ENTRETIEN EN VOIE D'ESSOUFFLEMENT

Les objectifs d'entretien sont distingués selon différentes catégories déroutes.

Ainsi, pour ce qui concerne l'entretien préventif, les besoins techniques d'entretien des chaussées, qui permettent la conservation durable du patrimoine et un entretien satisfaisant des dépendances et équipements sont satisfaits à 100 % pour les voies rapides urbaines, 80 % pour les autoroutes non concédées et les grandes liaisons d'aménagement, 70 % pour les routes de liaison et seulement 45 % pour les routes nationales ordinaires.

De fait, pour cette dernière catégorie qui représente 12.000 km sur les 31.000 du réseau, l'entretien préventif est remplacé par l'entretien curatif : les dégradations sont traitées au fur et à mesure de leur apparition, ce qui est certes moins coûteux dans l'immédiat, mais ne garantit pas la pérennité des chaussées.

La stabilité des crédits pour 1997 limitera l'entretien curatif au tiers du réseau.

En ce qui concerne les opérations lourdes de réhabilitation du réseau, les moyens disponibles se sont élevés à 250 millions de francs en 1996 (contre 230 millions de francs en 1995) permettant :


• la poursuite des opérations de renforcement sur environ 80 km (sur les 2520 restant),


• la réfection de chaussées dans une trentaine de traversées d'agglomération avec réalisations, en association avec les collectivités locales de travaux visant à améliorer la sécurité et l'environnement urbain,


• la remise à niveau de chaussées, essentiellement sur autoroutes et grandes liaisons d'aménagement du territoire, sur une cinquantaine de kilomètres.

Un programme analogue sera entrepris en 1997.

Dans le domaine des ouvrages d'art, les 247 millions de francs de 1995 ont permis la réparation lourde d'une centaine d'ouvrages répartis sur l'ensemble du territoire et le démarrage de très lourdes opérations de rénovation sur certains grands ouvrages : tunnel de Saint-Cloud dans le département des Hauts-de-Seine, pont de Pierre Bénite dans le département du Rhône, Estacade de Vienne dans le département de l'Isère, pont de Pierre à Bordeaux dans le département de la Gironde, tunnel du Rond Point à Saint-Etienne dans le département de la Loire.

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