B. L'ACTION DE L'ÉTAT EN FAVEUR DE L'AMÉLIORATION DE LA CIRCULATION

Le deuxième volet de la politique d'utilisation du réseau concerne la circulation, sous le nom d' "exploitation de la route".

1. L'investissement

Les dépenses d'investissement concernent, pour le milieu urbain, les conditions d'exploitation des voies rapides urbaines et périurbaines des grandes métropoles et des autres agglomérations (niveau 1). Ces voies ont été classées en deux niveaux :

* le niveau 1A, pour les agglomérations de Lille, Paris, Lyon et Marseille ;

* le niveau 1B, pour les agglomérations sujettes à des problèmes récurrents de trafic.

- l'exploitation des réseaux associés aux autoroutes à fort trafic. Ceci correspond au niveau d'exploitation 2. Il s'agit des routes nationales utilisées dans le cadre du délestage d'une autoroute - concédée ou non - lors des grandes migrations saisonnières ou à l'occasion de graves perturbations ;

- l'exploitation des grandes liaisons d'aménagement du territoire des autoroutes non concédées ou des routes nationales supportant un fort trafic (niveau 3). Deux sous-niveaux y ont été distingués :

* le niveau 3A, pour les voies répondant à une logique d'itinéraire, nécessitant en permanence une organisation particulière pour assurer les missions de viabilité et de gestion du trafic ;

* le niveau 3B, pour les voies nécessitant, en cas de perturbation, une organisation temporaire pour assurer les missions de maintien de la viabilité ou de gestion du trafic. Sur ce type de voies, un plan de gestion du trafic, même rudimentaire, est étudié a priori, pour traiter les principales perturbations prévisibles et un minimum d'organisation des services doit exister pour mettre en oeuvre ce plan ;

- l'exploitation des routes nationales n'entrant pas dans les catégories précédentes. Ces routes sont classées en niveau 4.

Les dépenses d'investissement concernent également les différents équipements nécessaires à la mise en oeuvre des stratégies d'exploitation tels que systèmes de recueil de données, de régulation du trafic, d'information des usagers en temps réel ou d'alerte (stations de comptage, feux tricolores, panneaux à message variable ou réseau d'appel d'urgence).

L'investissement intéresse enfin la participation de l'État aux projets européens CITIES, MELYSSA et PLEIADES dont l'année 1995 a vu l'aboutissement.

Le montant des dépenses d'investissement s'est élevé à 133,4 millions de francs en 1995 et 121,4 millions de francs en 1996. Il est prévu d'y consacrer 110 millions de francs en 1997.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page