III. DES RÉSULTATS INÉGAUX

Il n'est pas facile de trouver des indicateurs incontestables pour évaluer l'efficacité de Maison de la France.

Il ne peut être question de rattacher à l'action de cet organisme les excellents résultats de la France en matière touristique, qu'ils soient mesurés en termes de nombre de personnes entrant sur le territoire national ou de dépenses par touriste, même si on peut penser que Maison de la France participe à la réalisation de cette performance.

En fait, Maison de la France, qui se préoccupe à la suite de ses autorités de tutelle, de son efficacité, dispose, en dehors des données comptables, de deux séries d'indicateurs :

1. des indicateurs quantitatifs qui mesurent d'ailleurs moins l'efficacité de l'action elle-même que les moyens déployés ;

2. des indicateurs qualitatifs résultant d'enquêtes auprès des utilisateurs professionnels et notamment des adhérents.

A. LES DONNÉES COMPTABLES

Les sources comptables ne donnent qu'une idée partielle de l'activité de l'organisme par suite des apports en nature de certains adhérents et surtout de l'État, dont l'effort doit donc être réévalué pour tenir compte des mises à dispositions de personnels.

a) Résultats d'exploitation et budgets consolidés

Maison de la France établit conformément au plan comptable général un compte de résultat et un bilan. Les documents fournis ont été jugés de qualité, bien qu'eux aussi, encore perfectibles par suite de l'absence de comptabilité analytique

On remarque qu'en application des statuts de Maison de la France qui stipulent la responsabilité unique de l'État pour les dettes du GIE, les sommes figurant en report à nouveau et en résultat de l'exercice ne sont pas disponibles pour les membres du GIE mais restent destinées à l'engagement d'opérations à affecter aux exercices futurs. Il faut également préciser, pour la lecture du bilan, que la subvention de l'État est considérée comme subvention d'investissement pour figurer sous ce titre au bilan pour la partie qui est consacrée à des acquisitions de biens immobilisés déduction faite des amortissements.

Un rappel des soldes d'exploitation depuis 1992 montre que ceux-ci ont en général été négatifs depuis 1992, même si l'excédent de 12,6 millions de francs enregistré en 1999 efface les déficits des années 1995 à 1998.

Les fonds propres retrouvent grâce aux excédents des exercices 1999 et 2000 avec près de 18 millions de francs , un niveau proche de celui de 23,5 millions de francs après avoir été inférieurs à 8 millions de francs en 1996.

La croissance d'un peu plus de 7% par an depuis 1993 des produits , tels qu'ils figurent au compte de résultats, témoigne du dynamisme de l'organisme, ce qui est d'autant plus remarquable que les apports de l'État n'ont pas évolué au même rythme .

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