b) Inscrire dans la loi la nécessité d'un recensement exhaustif des concours publics en faveur des zones de montagne

On pourrait également proposer de créer un « jaune » budgétaire, obligeant les services de l'État à effectuer annuellement une évaluation, aussi exhaustive que possible, des différents concours publics en faveur des massifs. En particulier, ce « jaune » devrait distinguer les crédits ouverts et les crédits effectivement dépensés.

Tant que ces concours publics resteront mal connus, il sera impossible de déterminer leur évolution, leur part dans les crédits totaux d'aménagement du territoire et, à plus forte raison, l'efficacité de ces crédits.

Proposition n° 89. : Créer un « jaune » budgétaire évaluant les différents concours publics en faveur des massifs (crédits disponibles et crédits effectivement dépensés).

c) Améliorer la coordination des concours financiers

La loi n° 95-115 du 4 février 1995 prévoit que le CPER « tient compte des orientations retenues (...), le cas échéant, par (...) le schéma interrégional de massif ».

Pourtant, CPER et conventions interrégionales de massif semblent parfois mal coordonnées.

Dans ces conditions, on peut se demander s'il ne serait pas souhaitable, à l'occasion de la révision des CPER, d'assurer une meilleure compatibilité de ceux-ci avec les conventions interrégionales de massif. On pourrait également envisager de modifier la procédure d'élaboration des CPER, en rendant obligatoire la consultation des commissaires de massif, actuellement souvent exclus de la procédure.

Proposition n° 90. : Améliorer la coordination des CPER et des conventions interrégionales de massif.

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