B. LES PRODUITS DE TAUX

Il s'agit ici de l'ensemble des emprunts de court, moyen ou long terme émis par les secteurs internes (entreprises non financières ou administrations publiques) ou par des organismes non résidents.

C. CRÉDITS ET CRÉANCES DIVERSES SUR LES AGENTS INTERNES NON FINANCIERS ET SUR LE
« RESTE DU MONDE »

Deux grandes sous-catégories apparaissent ici :

• la première est constituée des dépôts et créances sur les secteurs internes (sociétés, administration publique ou même ménages) ;

• la seconde rassemble les dépôts et créances sur le RDM

Ces deux sous-catégories correspondent en quelque sorte au « résidu » de l'étude : celui que l'on n'a pas pu réduire, soit parce qu'il s'agit de créances sur des agents non financiers, soit parce qu'il s'agit d'intermédiaires financiers situés à l'étranger et qu'on n'a donc pas pu « suivre ».

Dans l'analyse, on rapprochera cependant souvent ces « créances diverses » des produits de taux compte tenu du mode de rémunération, mais le risque n'est pas le même : les produits de taux transitant par le marché comportent un risque en capital en plus du risque de défaut que connaissent également les « prêts et dépôts ».

D. LES INTERMÉDIATIONS

On regroupe ici les créances des ménages sur trois types d'intermédiaires :

• les intermédiaires bancaires et assimilés,

• les intermédiaires « organismes de gestion »,

• les intermédiaires sociétés d'assurance et fonds de pension.

Dans les trois étapes de l'étude, on voit apparaître successivement :

• l'affectation initiale du patrimoine financier : il s'agit d'une présentation faisant appel au TOF en flux ou encours publiés dans les comptes nationaux ; les différentes rubriques sont regroupées selon la nomenclature proposée dans l'encadré ci-dessus ; nous avons cependant corrigé » le TOF sur un point important : le montant du portefeuille d'actions non cotées ; l'exercice a été ici conduit en développant deux hypothèses alternatives : un portefeuille d'actions non cotées chaque année égal à 50% des montants publiés jusqu'à présent (cette « correction » tient compte d'une meilleure affectation des actions non cotées au secteur 14) ; un portefeuille d'actions non cotées égal à 33% des montants publiés jusqu'à présent (en plus d'une nouvelle affectation des actions non cotées, cette correction tient compte d'une valorisation trop généreuse du montant des actions détenues) ;

• l'affectation i ntermédiaire du même patrimoine financier : dans cette affectation, les intermédiaires « organismes de placements collectifs » et société d'assurance sont considérés comme transparents alors que l'intermédiation bancaire est maintenue ; les organismes de placements collectifs et les sociétés d'assurance (et fonds de pension) disparaissent donc des tableaux, cependant qu'augmente l'importance des trois autres rubriques de la nomenclature ; cette affectation intermédiaire a été introduite car, d'une part, elle permet une analyse séparée de l'influence de l'intermédiation bancaire, d'autre part, certains peuvent considérer que l'affectation des placements bancaires des ménages en fonction de l'ensemble des emplois des banques est quelque peu conventionnelle ;

• l'affectation finale du patrimoine financier : toute intermédiation, y compris celle des banques, a maintenant disparu ; les supports finals des placements des ménages apparaissent dans les trois autres rubriques de la nomenclature proposée ci-dessus et l'ensemble formé par les produits de taux et les fonds propres est évidemment majoritaire puisque c'est précisément le but de cet exercice de faire ressortir le poids respectif de chacun de ces deux supports finals, même si, comme on l'a dit, on rapprochera souvent dans l'analyse « produits de taux » et « créances diverses ».

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