VI. V.- LES DÉPENSES INFORMATIQUES

A. A.- UNE PROGRESSION SENSIBLE DES MOYENS

Les dépenses du CNASEA en matière informatique ont progressé de 60,5 % entre 1995 et 2001 pour s'établir à plus de 15 M€, soit une croissance beaucoup plus élevée que celle des dépenses totales de l'établissement (29 %) ou des seules dépenses de fonctionnement et en capital (36,5 %).

La part de l'informatique dans les dépenses de l'établissement s'établit en moyenne à près de 10 % pendant la période sous contrôle. Les dépenses liées aux passages à l'an 2000 et à l'euro se sont élevées respectivement à 0,95 M€ et 1,09 M€ et ces deux événements n'ont pas posé de problème à l'établissement.

Les dépenses informatiques (en M€)

L'analyse du personnel du CNASEA a fait ressortir une progression sensible des effectifs de la direction des services informatiques (DSI), de 57 personnes en 1995 à 121 en 2002. Le secteur des études a le plus profité de cette évolution avec un triplement de ses agents. Le secteur technique (exploitation et support système et réseau) a nettement moins progressé (69,4 %) et sa part de l'effectif total est passée de 63 % à 50 % entre ces deux années (respectivement 37 et 50 % pour les études).

Ce rééquilibrage s'explique par la gestion de nouvelles aides mais aussi par deux grands chantiers informatiques de ces dernières années. Le développement de RMC (refonte des mini-ordinateurs du CNASEA) pour les délégations régionales a vu l'intégration d'une bonne partie des équipes du prestataire en charge du projet. La mise en place de RMA (refonte des mini-ordinateurs en ADASEA) s'est traduite par l'installation de l'antenne DSI de Limoges grossie des transfuges de l'équipe Présage (progiciel de gestion des fonds structurels européens développé par le CNASEA). Ainsi l'équipe en charge des applications FPE est passée de 3 personnes en 1995 à 15 aujourd'hui.

Cependant, une telle progression des moyens humains n'a pas diminué le recours aux prestataires extérieurs. La part de ces dépenses dans les dépenses informatiques a atteint 41 % en 1999 pour diminuer depuis et en représenter 29 % en 2001. Plus de 50 agents ont pu être présents à un moment ou un autre de l'année (non simultanément), ce qui représente de l'ordre d'une trentaine de prestataires en ETP venus en renfort des effectifs normaux de l'établissement, soit environ 30 % de ceux-ci en moyenne. Le recours à la sous-traitance permet d'absorber les hausses d'activité pour des besoins ponctuels mais n'a pas empêché la croissance des effectifs de l'établissement.

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