c) Une multiplicité de technologies mises en oeuvre

* La plupart des projets repose sur la construction d'un réseau en fibre optique, généralement appelée « boucle locale », ou « boucle optique », de longueur variée : 1000 kilomètres pour celui de la Moselle et du syndicat mixte Dorsal, 400 kilomètres pour celui de la Sarthe, 657 kilomètres pour celui du Loiret.

Très souvent, les collectivités territoriales cherchent à réutiliser des infrastructures existantes pour déployer leur propre réseau optique.

Le Conseil général de la Sarthe s'est, par exemple, servi des infrastructures de RFF, de RTE et de canalisations désaffectées. Le Conseil général du Loiret évoque, dans la contribution écrite remise à votre rapporteur, l'utilisation de fourreaux situés sous l'autoroute A19 et sous le tramway d'Orléans.

Quant au Conseil général de la Moselle, il a racheté le réseau à haut débit de la communauté d'agglomération de Metz, afin de l'intégrer dans son propre réseau.

* En général, les technologies alternatives servent à étendre la capillarité du réseau, notamment dans les zones d'accès difficile .

Le Conseil général du Loiret a, par exemple, privilégié l'utilisation du Wimax pour les usagers ne pouvant être raccordés à l'ADSL et celle du satellite pour les zones non destinées à être couvertes par l'une des 14 stations de base Wimax.

Le Conseil général de la Vendée a misé sur l'utilisation du Wimax, en partenariat avec l'opérateur Altitude Télécom.

D'autres collectivités, comme le Conseil général de la Manche, ont recours à une combinaison de technologies alternatives d'accès (Wimax, satellite, courants porteurs en ligne).

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