b) Une méthode précisée par la circulaire du Premier ministre du 13 juillet 2006

La méthode a été précisée par la circulaire du Premier ministre en date du 13 juillet 2006. Cette circulaire vise à réaffirmer certains points : « les conclusions des audits doivent être parfaitement opérationnelles. Ainsi, les rapports doivent non seulement comporter une argumentation rigoureuse et fouillée de leurs préconisations, mais aussi des propositions de scénario de mise en oeuvre. Les analyses qu'ils contiennent auront fait l'objet d'échanges préalables avec les administrations concernées ». Le rappel sonne comme une critique en creux des premiers audits déjà livrés.

L'annexe 1 relative à la programmation des audits mentionne comme premier critère de sélection des sujets d'audit la « capacité à déboucher sur un résultat opérationnel et tangible, dans un horizon de mise en oeuvre de 6 à 18 mois ». L'annexe 2 rappelle que les rapports doivent évaluer de manière précise les gains d'efficacité socio-économique et de qualité de service, ainsi que les gains économiques et de productivité permettant de contribuer à la maîtrise de la dépense publique.

L'enjeu est évidemment que les ministères appliquent rapidement les préconisations des audits. L'annexe 1 de la circulaire souligne à juste titre que le « succès de la démarche repose sur une bonne articulation entre la phase de conduite de l'audit et l'élaboration du plan d'action ».

La transparence des résultats est considérée comme un facteur d'efficacité : les orientations adoptées par les ministres sur les suites données aux audits, ainsi qu'une synthèse du plan d'action, sont rendues publiques. A échéance régulière, un tableau de bord gouvernemental de l'avancement des audits et de leurs résultats doit être publié.

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