B. UNE PRODUCTION NATIONALE COMPÉTITIVE MAIS CONCURRENCÉE

1. Des atouts à conserver

La France est le premier pays producteur de vaccins et exporte 85 % de sa production . Notre pays dispose donc d'atouts certains mais il est de plus en plus directement confronté à la concurrence des pays émergents.

a) Maintenir un haut niveau de formation

Près des deux tiers des salariés de l'industrie du vaccin travaillent actuellement sur le sol français. La qualité de leur formation et leur savoir-faire sont largement reconnus par les industriels.

Ces atouts doivent être entretenus en proposant un enseignement secondaire, universitaire et professionnel de qualité, en y orientant les élèves par une information documentée sur les métiers qu'offre le secteur des vaccins et en proposant régulièrement des formations aux salariés en place. Le haut niveau de qualification et d'expertise de ses professionnels peut seul en effet permettre à la France de lutter contre les coûts de personnel très inférieurs des pays en voie de développement.

b) Des usines bien implantées

De par sa tradition industrielle en vaccinologie, la France possède de nombreuses usines sur son territoire. Son attractivité ne se dément pas à ce jour : récemment, GlaxoSmithKline a investi 500 millions d'euros dans la création d'une entité ouverte dans le Nord-Pas-de-Calais et destinée à la production de son nouveau vaccin contre le cancer du col de l'utérus.

Cette situation favorable doit être confortée par les pouvoirs publics par une politique ambitieuse d'installation et de maintien des sites de production , notamment grâce à une fiscalité attrayante. Au-delà du soutien à ce secteur économique, la France doit en effet conserver, et même accroître, sa capacité de production de vaccins pour être en mesure de faire face à l'augmentation brutale de la demande intérieure et mondiale en cas d'épidémie (de grippe aviaire ou de chikungunya, par exemple).

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