3. Multiplier les programmes de recherche pour anticiper et prévenir les éventuels risques en matière de santé et d'environnement liés aux nanoparticules

Comme il a été rappelé précédemment, le secteur des semiconducteurs est aujourd'hui relativement peu concerné par les risques liés aux nanoparticules.

La fabrication industrielle des composants utilise très peu ce type de matériau si ce n'est dans les opérations de dépôt tandis que l'intégration des nanotubes de carbone dans les puces reste encore cantonnée dans les laboratoires de recherche.

Par ailleurs, les nanomatériaux présents dans les semiconducteurs n'entrent pas en contact direct avec la population ou l'environnement dans la mesure où ils sont encapsulés dans d'autres couches de métal.

Quant au produit final, il est conditionné dans un boîtier.

Néanmoins, l'utilisation des nanomatériaux dans la microélectronique ayant vocation à se diffuser, il faut s'interroger dès maintenant sur les moyens pour protéger les salariés susceptibles d'être en contact avec les nanoparticules et s'intéresser à leur devenir lorsque les produits électroniques arrivent en fin de vie.

RECOMMANDATION N° 21 : débloquer des crédits suffisants afin de réaliser des études toxicologiques de qualité visant à évaluer les risques liés aux nanoparticules, afin de soutenir les actions de prévention et de formation autour de ces risques et afin d'encourager une information responsable de la population.

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