2. Intégrer les dépenses privées de protection sociale

Les données de l'OCDE offrent un autre avantage majeur : elles s'efforcent d'intégrer les dépenses privées à finalité sociale. Ainsi, elles fournissent une vue plus complète, et plus juste du montant des ressources économiques consacrées à la protection sociale.

Toutefois, il faut fortement déplorer les limites des conventions statistiques qui sont utilisées qui conduisent à occulter une partie importante des ressources privées allouées à la protection sociale .

Mais, en l'état, la publication de l'OCDE débouche déjà sur une image de la place des dépenses sociales qui est substantiellement différente de celle que procure son estimation à partir des seules dépenses publiques brutes .

L'intégration de certaines dépenses privées de protection sociale 26 ( * ) et la prise en compte de la fiscalité permettent de cerner plus précisément les bénéfices et les ressources réellement consacrées à la protection sociale que ne le font les données les plus usuellement utilisées dans le débat public.

A l'image initiale d'une grande diversité du niveau des ressources dédiées à la protection sociale, se substitue alors celle de choix nettement plus convergents, qui conduisent à s'interroger sur la portée du débat relatif au niveau des dépenses publiques sociales.

* 26 Sur ce point, des observations analogues à celles déjà mentionnées dans l'encadré relatif à la base de données européenne SESPROS peuvent être faites.

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