C. DES RÉSULTATS SENSIBLES AUX MODES DE CONSOMMATION

On peut a priori imaginer détendre les contraintes quantitatives de la production en limitant la demande par des actions visant à modifier les modes de consommation.

Deux questions distinctes peuvent être abordées à ce propos :

- la composition du régime alimentaire ;

- les gaspillages12(*).

Ces sujets renvoient à l'objectif d'adopter des modes de consommation plus sobres.

1. Quelle diversification des régimes alimentaires ?

Il faut remarquer que dans de nombreux scénarios prospectifs, celle-ci est déjà très « normée » puisque la ration alimentaire moyenne est fixée autour de 3 000 calories finales/tête soit, pour 2050, un régime alimentaire calqué sur celui du Mexique en 1990, ce qui ne constitue pas une valeur-cible particulièrement élevée.

Cette hypothèse est cependant compatible avec une substitution de la viande à des végétaux dans la ration alimentaire.

Les implications des hypothèses sur le régime alimentaire en termes de besoins moyens en énergie végétale diffèrent selon les pays.

Selon M. Michel Griffon, en Asie, des modifications des régimes alimentaires (l'augmentation de la ration moyenne et la diversification des régimes) à l'horizon 2050 s'élèveraient à 36 % pour la Chine, 50 % pour l'Inde, 65 % pour l'Indonésie, 81 % pour le Vietnam et 124 % pour le Bangladesh. En Afrique du Nord, les chiffres correspondants sont de 13 % pour l'Égypte et 22 % pour le Maroc. En Amérique centrale, les principaux pays concernés sont les pays les plus pauvres où l'accroissement serait de 50 % et, en Amérique du Sud, les pays andins pour 30 à 50 %. Mais c'est en Afrique que cet accroissement serait le plus général et massif : de 60 à 150 % en Afrique de l'Est et de 80 à 140 % en Afrique centrale.

Accroissement des besoins en calories végétales totales
entre 2000 et 2050 en fonction de la démographie, de l'obtention d'une ration suffisante et de la progression de l'alimentation carnée (en %)

 

Afrique

Asie

Amérique latine
et Caraïbes

Effet de tous les facteurs démographiques

214 %

69 %

80 %

Effet de complément
des rations en énergie

33 %

14 %

8 %

Effet de diversification vers des régimes carnés

23 %

21 %

0 %

Source : « Nourrir la planète » M. Michel Griffon

Ces estimations coïncident avec celles proposées par M. Philippe Collomb qui, outre une décomposition par continent des facteurs d'augmentation des besoins d'énergie végétale à l'horizon 2050, propose une décomposition par type de régime alimentaire selon la dominance des produits dans chacun d'eux.

Effets de l'ensemble des facteurs démographiques et nutritionnels sur les besoins moyens en énergie d'origine végétale des populations des pays en développement en 2050, selon le continent (*)

 

Continents et sous-continents

1 Afrique

2 Asie

3 Europe

4 Amérique latine et Caraïbes

5 Amérique du Nord

6 Océanie

Composition

Effet des facteurs influant sur les besoins moyens

Âges

1,07

1,02

0,99

1,02

1,00

1,00

Tailles physiques

1,02

1,02

1,00

1,02

1,00

1,01

Proportion femmes enceintes

1,00

0,99

1,00

1,00

1,00

1,00

Urbaine rurale

0,97

0,96

0,99

0,98

0,99

0,99

Toutes structures

1,07

1,02

0,98

1,03

0,99

1,00

 

Effet de l'accroissement de la population

Accroissement de la population

2,94

1,66

0,93

1,74

1,33

1,61

Tous effets démographiques

3,14

1,69

0,91

1,80

1,31

1,61

 

Effet des modifications de régimes alimentaires

Complètement d'énergie

1,33

1,14

1,00

1,08

1,00

1,00

Diversification de régime

1,23

1,21

1,00

0,99

1,00

1,00

Toutes modifications de régime

1,64

1,38

1,00

1,07

1,00

1,00

 

Effet résultant de tous les facteurs

 

5,14

2,34

0,91

1,92

1,31

1,61

Effets de l'ensemble des facteurs démographiques et nutritionnels sur les besoins moyens en énergie d'origine végétale des populations des pays en développement en 2050, selon leur régime alimentaire (*)

 

Classes de régime alimentaire des pays

 

1 Riz

2 Maïs

3 Blé

4 Lait, viandes et blé

5 Mil, millet, sorgho, etc.

6 Manioc, igname, taro, etc.

Composition par

Effet des facteurs influant sur les besoins moyens

Âges

1,02

1,02

1,05

0,99

1,08

1,08

Tailles physiques

1,01

1,02

1,01

1,00

1,01

1,02

Proportion femmes enceintes

0,99

1,00

0,99

1,00

1,00

1,00

Urbaine rurale

0,96

0,98

0,97

0,99

0,97

0,97

Toutes structures

1,02

1,04

1,05

0,99

1,06

1,08

 

Effet de l'accroissement de la population

Accroissement de la population

1,57

1,71

2,31

1,15

3,23

3,26

Tous effets démographiques

1,60

1,78

2,42

1,13

3,43

3,51

 

Effet des modifications de régimes alimentaires

Complètement d'énergie

1,15

1,10

1,15

1,00

1,38

1,40

Diversification de régime

1,29

1,00

1,02

1,00

1,02

1,46

Toutes modifications de régime

1,48

1,10

1,17

1,00

1,41

2,04

 

Effet résultant de tous les facteurs

 

2,37

1,96

2,84

1,13

4,82

7,17

(*) Nombre par lequel il faut multiplier les besoins de l'année 1995, pour obtenir les besoins de l'année 2050, si l'on prend en compte chaque facteur pris séparément (les modifications de la répartition par âges, de la taille physique des populations, de la proportion des femmes enceintes, du degré d'urbanisation, le complètement d'énergie alimentaire nécessaire pour éradiquer la sous-alimentation, la diversification de régime nécessaire pour éliminer la malnutrition), ou ensemble.

On observe que sans être le facteur le plus important, la diversification des régimes alimentaires joue un rôle non négligeable dans les besoins que devra satisfaire la production agricole.

Nonobstant le type d'approche adopté, c'est toujours la variable démographique qui exerce le plus d'influence sur les besoins à venir. Les effets de structure démographique jouent globalement plutôt à la hausse tout en restant modérés et c'est l'accroissement de la quantité de population qui agit principalement.

Sous l'angle démographique, les résultats par continent ne diffèrent pas de ceux déjà exposés mais la considération de la partition du monde selon les régimes alimentaires dominants montre une hétérogénéité de la pression démographique plus grande que lorsqu'on ne considère que les ensembles continentaux.

Les populations consommant du blé mais surtout celles qui consomment du mil, du sorgho ou du manioc et de l'igname suivent une croissance particulièrement forte.

Pour autant, la division par deux de la diversification carnée ne créerait pas beaucoup de marges : le coefficient multiplicateur des besoins passerait de 5,14 à 5 pour l'Afrique et de 2,34 à 2,16 pour l'Asie.

Par ailleurs, les productions animales ont des rendements caloriques différents : les élevages bovins étant les moins rentables, comme on l'a indiqué.

Mais si les pays végétariens aujourd'hui acceptaient de le rester, ou (et) si des pays fort consommateurs de produits carnés réduisaient cette consommation, l'effort à entreprendre serait bien moins important.

Cette observation vaut également quand on considère l'influence des modifications des régimes alimentaires, si bien que tous les facteurs se combinent pour que les régions où dominent le mil et le manioc connaissent une pression alimentaire particulièrement forte.

En témoigne le tableau ci-après où les prospectives Agrimonde G1 de l'ISV13(*) « less meat fair » et « less meat » (moins de viande) situent les gains d'une telle variante.

Source : CEP - Analyse n° 27 - Février 2011

Les enjeux s'élèvent à plusieurs dizaines de points de pourcentage. La question de la faisabilité d'une telle inflexion des régimes alimentaires vers une plus grande maîtrise des consommations carnées se pose donc avec acuité.

Il existe une forte corrélation globale entre le niveau de revenu et la consommation de viande.

L'exemple de la diversification du régime alimentaire en France montre que sur très longue période, l'augmentation de niveau des apports caloriques a été pour une part importante le résultat de la progression des produits animaux.

De même, à l'échelle du monde, la consommation de viande suit généralement le revenu.

Toutefois, comme l'illustre le graphique ci-dessus, il existe des singularités.

La consommation de viande aux États-Unis ressort comme atypiquement élevée de même que celle du Japon est symétriquement faible.

S'agissant des grands pays émergents le Brésil et la Chine se distinguent nettement de l'Inde.

Les singularités locales - qui parfois sont attribuables à des pratiques religieuses - peuvent donc être accusées.

L'évolution des modes de consommation en Inde pourrait se révéler particulièrement déterminante à l'avenir dans toute la mesure où l'on attend généralement de ce pays qu'il reste plutôt végétarien. Cette perspective est évidemment incertaine puisqu'elle ferait de l'Inde une exception historique.

Faut-il escompter que les habitudes alimentaires des pays où l'alimentation carnée est installée inversent leur tendance séculaire ?

Les arguments relatifs à la santé publique pourraient agir puisque des liens sont de plus en plus suggérés entre la nature du régime alimentaire et la santé humaine.

Tel est en particulier le cas pour l'obésité et les affections connexes comme l'a exposé un récent rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques14(*).

C'est en effet l'une des composantes paradoxales de la situation alimentaire mondiale que de voir se côtoyer une malnutrition persistante et la diffusion de la sur-nutrition, le nombre de personnes concernées par le surpoids, de 1,6 milliards d'adultes en 2005 devait passer, selon l'OMS, à 2,3 milliards (dont 700 millions d'obèses contre 400 millions l'année de base).

Mais, la portée des messages destinés à promouvoir une « consommation raisonnée » n'a rien d'évident dans un contexte où ces messages peuvent contrarier ce qui ressemble à des aspirations confortées, voire amplifiées, par les messages promotionnels des intérêts commerciaux.

Dans ces conditions, sauf à ce que des incitations économiques soient mises en place - dont l'éventualité n'est pas négligeable au vu des tensions sur les prix qui pourraient intervenir dans le futur - la tendance à une croissance de la consommation de viande plus forte que celle, plus directe, de calories végétales paraît offrir une forte probabilité malgré quelques exemples de retour en arrière (comme, par exemple, en Finlande et au Royaume-Uni).

2. Des perspectives de demande sensibles à l'évolution des pertes et des gaspillages

Une partie des productions alimentaires donne lieu à des pertes et gaspillages.

En raison de problèmes de délimitation et de mesures, l'ampleur du phénomène ne peut être qu'approchée.

Mais elle semble assez importante pour justifier que des actions interviennent pour réduire son incidence.

S'il n'existe pas de consensus sur la définition des pertes et gaspillages alimentaires, on s'accorde pour reconnaître que les phénomènes qu'ils recouvrent se situent pour une part importante au niveau du consommateur15(*).

Les pertes sont définies par la FAO comme « une modification de la disponibilité, de la comestibilité ou de la qualité d'un aliment qui le rend impropre à la consommation humaine ». Cette acception fait entrer dans les pertes les aliments donnés aux animaux car impropres à la consommation humaine quand bien même ces aliments contribuent à l'élevage d'animaux consommés par les hommes. Elle tend ainsi à exagérer quelque peu l'estimation des pertes.

Le gaspillage est « la mise au rebut de ressources alimentaires comestibles ». Il intervient généralement aux stades ultimes de la chaîne alimentaire de la distribution et du stockage pour restauration domestique ou hors domicile. On relève que les sur-consommations ne sont pas systématiquement intégrées aux gaspillages, ce qui conduit à des évaluations plutôt conservatrices mais sans doute appropriées à un état des cultures alimentaires dans le monde.

À ces difficultés touchant le périmètre du phénomène, s'ajoutent les problèmes de la mesure sur le terrain.

Les mesures sont dispersées. L'exercice est soumis au défi de l'exhaustivité dans un monde où les réseaux d'observation existants sont partiels et laissent des chaînons entiers dans l'ombre. Ainsi, les phénomènes de pertes et gaspillage dans les systèmes de distribution urbaine des pays du Sud restent inobservés alors qu'on peut a priori leur attribuer une forte incidence.

Les estimations disponibles procèdent donc nécessairement par l'extrapolation des quelques expériences concrètement analysées.

Cette lacune, dans la mesure quantitative du phénomène, n'est pas la seule. Pour tirer des leçons pratiques des analyses sur les pertes et gaspillages, il faudrait que ces analyses permettent, qualitativement, d'identifier les éléments du système alimentaire qui favorisent ces déperditions.

Or, si une connaissance schématique en est accessible, il n'est pas certain qu'elle soit véritablement mobilisable pour concevoir, en pratique, les actions nécessaires à l'optimisation des systèmes agricoles in situ.

À cet égard, le programme lancé par la FAO en 1974 dans les pays du Sud « Prevention of food losses » après la Conférence mondiale de l'alimentation, n'a pas empêché que les problèmes restent prégnants.

Le schéma suivant rend compte des différentes pertes que subit le système à la récolte ou après :

Source : INRA-CIRAD-DuALIne - juillet 2011

Les nuances de gris sont censées indiquer le degré d'importance des pertes et gaspillages d'un gris clair (faible) au gris foncé (élevé).

On constate que les occasions de pertes alimentaires sont diversifiées ce qui justifie la mise en oeuvre d'une pluralité d'interventions.

Cependant, des différences apparaissent entre pays. Les pertes interviennent plutôt dans les pays du Sud et les gaspillages, dans les pays du Nord. Les échelons de déperdition maximale diffèrent : plutôt en amont dans les pays du Sud ; plutôt en aval pour les pays du Nord.

Dans ce contexte, il faut prendre les estimations des pertes et gaspillages avec prudence.

Les évaluations disponibles sont impressionnantes puisque, selon le Foresight britannique par exemple, les pertes et gaspillages le long de la chaîne alimentaire s'élèveraient à près de la moitié de la production agricole d'aujourd'hui.

Pour la seule alimentation humaine (hors autres usages agricoles) la proportion serait de l'ordre de 30 % de la production initiale. Toujours selon les études britanniques, les pertes et gaspillages représenteraient au Royaume-Uni 8,3 millions de tonnes de nourriture (et boissons) soit 25 % des achats alimentaires en volume.

D'autres auteurs situent les pertes et gaspillages dans une fourchette entre 208 et 300 kg par tête et par an dans les pays d'Europe et d'Amérique du Nord et entre 120 et 170 kg dans les pays d'Afrique sub-saharienne et d'Asie du Sud et du Sud-Est.

Pour le riz, les pertes globales représenteraient 15 % de la production avec une grande variabilité selon les pays (1 % au Malawi ; 12 à 13 % au Bangladesh).

L'élimination des pertes et gaspillages représenteraient un pas vers la solution des problèmes posés par le défi alimentaire.

En théorie, elle pourrait couvrir jusqu'à près de la moitié des besoins de production additionnelle (tels que la FAO) les estime pour satisfaire la demande anticipée en 2050.

Par ailleurs, elle résoudrait une partie des problèmes environnementaux que peuvent poser certains modèles de croissance de la production agricole. Les déperditions constatées ne sont pas seulement des pertes de nourriture. Ils sont des gaspillages de ressources naturelles et ont un coût en énergies consommées. En bref, ils constituent une gabegie d'inputs à quoi il faut ajouter le coût des nuisances associées à des produits développés en pure perte.

Enfin, il faut compter avec les effets économiques des pertes et gaspillages. Les producteurs subissent des réductions de revenus nets puisqu'ils supportent des coûts qui n'engendrent pas toutes les recettes anticipées. Quant aux consommateurs, ils consacrent une partie de leur revenu à des achats qui n'auraient pas d'autres satisfactions que celles tirées de leurs actes d'achat... L'effet des pertes et gaspillages sur leur pouvoir d'achat effectif n'est pas négligeable puisqu'il a pu être estimé au Royaume-Uni à 480 livres par an et par foyer et jusqu'à 680 livres pour les foyers avec enfants, soit une moyenne de 50 livres par mois.

La lutte contre les déperditions de nourriture devrait théoriquement être un instrument majeur de la politique visant à relever de défi alimentaire.

Les aménagements à entreprendre semblent devoir varier selon les pays avec, dans les pays du Sud, des investissements agronomiques et d'infrastructures réclamant des moyens financiers pesant sur les exploitants ou les collectivités publiques et, dans les pays du Nord des actions plus qualitatives impliquant souvent des changements de comportements.

Les leviers de tels changements sont culturels mais aussi économiques et techniques.

Les campagnes d'éducation en sont l'un des aspects. Leur cohérence pourrait sans doute progresser d'autant que les messages qu'elles diffusent rentrent souvent en collision avec ceux des publicités pour les produits alimentaires dont la régulation n'est certainement pas au niveau où elle devrait se situer.

Sur le plan économique, on peut penser que des prix plus élevés pourraient contribuer à une utilisation plus mesurée de l'alimentation. Mais, la sensibilité aux prix n'est pas la caractéristique principale des demandes alimentaires principalement dans les pays où le gaspillage prédomine.

En outre, les relations entre fournisseurs et distributeurs peuvent jouer un rôle en incitant les premiers à préférer une surproduction qui les préserve des pénalités, voire des remises en cause de leurs contrats de livraison suite à des ruptures d'approvisionnement par rapport à leurs obligations contractuelles, plutôt qu'une production calibrée plus justement.

Des pistes plus techniques pourraient être suivies parmi lesquelles il conviendrait d'évaluer les mesures concernant l'étiquetage des produits, l'information délivrée sur les dates limites pouvant, par exemple, amener une certaine confusion dans l'esprit des consommateurs.

Pour conclure sur ce point, si la limitation des pertes « post récolte » et pendant la production représente a priori un gisement d'offre important, de bons experts (M. Michel Griffon, par exemple) estiment que, même en imaginant des progrès et notamment l'adoption de techniques innovantes, l'augmentation du reste disponible due à la lutte contre les pertes serait limitée (5 à 10 % de production en plus).

Certaines de ces pertes paraissent difficiles à éviter : ainsi, pour les céréales précoces, qui perdent leurs graines lors des récoltes ; le stockage sur pied qui expose aux oiseaux prédateurs ou aux attaques biologiques... tandis que le développement urbain augmente les pertes au stade de la consommation notamment du fait des modes de distribution des aliments.

Il y a du reste plus préoccupant, car, ainsi qu'on le montre ci-après, il convient de tenir compte de la montée des oppositions à l'usage des pesticides, qui réduisent les pertes, du fait de leurs responsabilités présumées dans un certain nombre d'altérations environnementales. Il en va de même pour les antibiotiques utilisés par l'élevage.

Enfin, la perspective de l'enrichissement des pays sous-développés si elle est plutôt favorable à la réduction des pertes par ses effets éventuels sur l'équipement agricole pourrait, en contrepartie, s'accompagner d'une augmentation des gaspillages comme le monde occidental en offre l'exemple.


* 12 Compte tenu de la connexité des phénomènes, on évoquera ici, ensemble avec le problème des gaspillages, celui des pertes.

* 13 Institut de Vienne.

* 14 « L'organisation de la recherche et ses perspectives en matière de prévention et de traitement de l'obésité » 8 décembre 2010, de Mme Brigitte Bout.

* 15 Ce qui justifie qu'ils soient abordés ici.