B. L'ARMÉE FRANÇAISE : DES CAPACITÉS CONFIRMÉES

1. Les trois objectifs fixés par le Président de la République le 11 janvier sont en passe d'être atteints

Grâce à l'action remarquable des forces armées françaises, les trois objectifs de l'intervention sont en passe d'être atteints, 4 mois seulement après le début de l'intervention.

Le Président de la République avait fixé trois objectifs à l'intervention française au Mali :

- arrêter l'agression terroriste ;

- sécuriser un pays où la France a plusieurs milliers de ressortissants ;

- permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale.

L'éradication du terrorisme est une tâche immense, en particulier dans une région où les frontières sont poreuses, où existent depuis toujours des zones grises et où prolifèrent les trafics. L'éparpillement des terroristes dans les pays voisins, en particulier vers le Sud libyen et le Nord Niger, ne doit pourtant pas masquer la réelle attrition de leurs effectifs et de leurs moyens.

Tous les jours pendant plus de trois mois, de cache en cache, de vallée en vallée, de rocher en rocher, à la « fourchette à escargot », suivant l'expression du ministre de la défense, à pied et dans des conditions climatiques extrêmes, les forces françaises et tchadiennes ont travaillé à détruire les capacités des organisations terroristes.

Les soldats tchadiens ont montré leur valeur, qu'elle soit ici saluée.

Plusieurs centaines de combattants (entre 400 et 500 d'après certaines estimations françaises, 600 d'après l'armée malienne) et plusieurs dizaines de tonnes d'armes (au moins 40 tonnes au Nord, une quinzaine près de Gao) auront été neutralisés, atteignant au coeur un sanctuaire qu'il avait fallu 10 ans à AQMI pour construire.

Dans quelques semaines, quand les dernières poches de résistance seront réduites, aussi bien dans l'Adrar des Ifoghas qu'autour de Gao et Tombouctou, la virulence de la menace ne sera plus la même qu'avant l'intervention.

La situation sécuritaire s'est nettement améliorée, à l'exception de quelques poches de résistance, dans le Nord et autour de Gao, ou d'attaques sporadiques comme à Tombouctou fin mars début avril. En la matière, la question de la dissociation des terroristes et de la population est cruciale.

Les conditions de restauration de la souveraineté malienne sur tout le territoire sont désormais mieux réunies.

Il est un quatrième objectif, bien présent dans l'action des forces armées mais qui, pour des raisons évidentes, ne donne pas lieu à communication : c'est celui de la libération des otages français détenus par les organisations terroristes. Cet objectif mobilise pleinement, et à tous les instants, toutes les autorités françaises, politiques, diplomatiques et militaires.

Vos rapporteurs, qui ont eu, de par leurs responsabilités antérieures, à connaître directement de délicates affaires d'enlèvement de ressortissants français, souhaitent naturellement conserver sur le sujet la plus totale discrétion.

2. Une remarquable réussite au plan militaire
a) Trois phases d'opérations qui doivent conduire à un transfert d'autorité à l'ONU

Fondée sur le mouvement, la vitesse et la surprise, l'intervention militaire a été conduite jusqu'à présent de façon remarquable par les forces françaises. Alors que certains craignaient un enlisement, elles ont su frapper vite et fort, créer une guerre de mouvement avec une agilité remarquable, compte tenu des distances dans cet immense pays. 1 800 kilomètres séparent Bamako de Tessalit, soit la distance de Grenade à Dunkerque.

Les forces françaises ont su mener l`intervention avec une remarquable rapidité, manifestation d'une agilité que peu d'armées possèdent, y compris au sein du monde occidental. Cinq heures seulement après la décision présidentielle le 11 janvier, nos forces étaient déjà en action. Cette capacité de réaction instantanée, articulée sur nos points d'appuis en Afrique, est une prouesse.

Des planifications ont sans doute pu être conduites -c'est le rôle des États-majors que de se préparer à toute éventualité-, à la fois dans le cadre du schéma initial envisagé par la résolution 2085 (déploiement à l'automne sur tout le territoire malien de forces africaines) et dans celui, plus informel, de la présence « discrète » de nos forces spéciales à Ouagadougou, liée à nos otages au Sahel. Elles ont certainement constitué des « briques » utiles pour composer un scénario qu'il a toutefois fallu monter très vite. Si nos forces ont su réagir dans l'urgence pour bloquer l'accès au Sud et à Bamako, face à une agression terroriste que personne n'avait pu prévoir, c'est qu'elles s'étaient préparées : cadencement des opérations, points clés à tenir, contraintes logistiques, la réflexion avait été menée, ce qui a permis la préparation et le déroulement sans heurts de la suite.

Les combats ont parfois été extrêmement violents, contre un ennemi fanatisé, bien entraîné et équipé. Les forces françaises y ont montré leur courage et leur valeur.

Au Nord, les forces françaises ont eu à faire face à des troupes aguerries, fortement armées, extrêmement mobiles, bien entraînées et motivées, se diluant dans le désert, et sachant mener des combats structurés dans une région particulièrement hostile qui leur est familière, au coeur d'un immense désert au relief accidenté. Il a fallu parcourir à pied, dans des conditions extrêmes, des immensités rocailleuses. Il a fallu lutter au corps à corps pour prendre la forteresse d'AQMI, sa « redoute » dans l'Adrar des Ifoghas.

Plus au Sud, et près de Gao, en particulier, les forces françaises ont eu à affronter les pièges d'une guerre terroriste « asymétrique ». Les terroristes se diluaient dans la population et n'hésitaient pas à mener, depuis leurs villages ou leurs îles (notamment l'île de Kadji où Ansar Sunna ( Les fidèles de la parole de Dieu ) est présente et où le MUJAO a trouvé refuge), des actions kamikazes meurtrières. Parmi les adversaires figuraient de très jeunes hommes et même des enfants, parfois sous l'emprise de stupéfiants.

Dans une première phase , débutant le 11 janvier et qui devrait s'achever dans le courant du mois d'avril, l'opération a eu pour objet la neutralisation du potentiel de combat des groupes terroristes au Nord-Mali et des groupes résiduels rencontrés.

Cette première phase s'est d'abord focalisée sur les villes de Diabali et de Douentza d'où ont été chassés les groupes armés. Les villes de Gao et de Tombouctou ont ensuite été libérées, ainsi que les principales villes, grâce à des actions combinées aéroterrestres franco-africaines. Une part significative des groupes terroristes cherchant à s'enfuir, ou au contraire à revenir en ville, a été neutralisée.

En coordination avec les forces tchadiennes, les forces françaises ont pris pied au nord du Mali (à Kidal puis à Tessalit) pour empêcher la partition de fait du pays, et ainsi libérer les villes du Nord.

Les forces françaises et africaines se sont ensuite concentrées sur le massif de Tirarrar, zone sanctuaire des groupes armés terroristes, dans l'Adrar des Ifoghas, pour détruire leur logistique et réduire les poches de résistance.

Chronologie de l'intervention Serval

- 11 janvier 2013 : arrêt de l'avancée des groupes terroristes entre Diabali et Konna par des frappes aériennes et mise en place des forces spéciales à Motpi ;

- du 12 au 15 janvier 2013 : projection des premières troupes françaises à Bamako ;

- 26 janvier 2013 : reprise de Gao ;

- 27 janvier 2013 : reprise de Tombouctou ;

- 30 janvier 2013 : reprise de Kidal ;

- 7 février 2013 : reprise de Tessalit ;

- 19 février 2013 : déclenchement de l'opération PANTHERE dans le massif du Tirarrar (Adrar des Ifoghas), toujours en cours en avril 2013 ;

- Avril 2013 : avec les opérations ADADA (entre Tombouctou et Arouane), GUSTAV -1 000 hommes- (aux environs de Gao) et des opérations dans la région de Taoudéni, les forces françaises achèvent de visiter l'ensemble du territoire malien potentiellement concerné par des implantations terroristes

Le dispositif français engagé (début avril 2014)

Les forces françaises, représentant environ 4000 hommes, se composent de :

- un état-major opérationnel situé à Bamako ;

- une composante terrestre constituée de 3 groupements interarmes et d'1 groupement d'hélicoptères ;

- une composante aérienne rassemblant des avions de chasse et de transport, des drones, des avions de renseignement, renforcée par des moyens logistiques alliés ;

- une composante forces spéciales ;

- une composante logistique importante compte tenu de l'étendue du théâtre d'opération ;

- Les forces africaines sont constituées par :

- la MISMA qui dispose de 6000 hommes dont plus de 2000 Tchadiens ;

- les forces armées maliennes qui comprennent près de 5000 soldats (dont 3000 seraient opérationnels)

La deuxième phase consiste à passer le relais à la force de l'Union Africaine (MISMA) et aux forces maliennes. Elle passe par une participation à la réorganisation et à la formation de l'armée malienne dans le cadre de la mission européenne EUTM-Mali ainsi qu'à son retour dans le nord du pays. Elle consistera également à appuyer et soutenir la MISMA et à favoriser sa transformation en MINUSMA. Elle se traduira par une diminution du volume des effectifs de l'opération Serval.

Le Président de la République a annoncé que les effectifs devraient, au cours de cette deuxième phase, progressivement diminuer à partir de la fin avril pour passer de 4 000 à 3 000 hommes, pour un objectif de 2 000 hommes en juillet (et de 1 000 hommes à la fin de l'année 2013). Une centaine d'hommes a déjà quitté le territoire malien et rejoint le « sas de décompression » de Paphos 3 ( * ) .

La 3 ème phase de l'opération devrait débuter à la fin de l'été avec le « transfert d'autorité » à la force de l'ONU. Elle s'accompagnera d'un désengagement complémentaire des forces françaises, en fonction de l'évolution de la situation sécuritaire.

Sur le territoire malien , des éléments français seront insérés au sein de l'état-major et constitueront également des détachements de liaison dans les unités africaines et maliennes. En outre, des éléments de soutien (principalement forces spéciales et appui aérien) seraient positionnés dans les états voisins : Niger, Burkina Faso, Mauritanie, en complément des points d'appui traditionnels (Tchad, Sénégal, Côte d'Ivoire).

b) Premiers enseignements de l'opération Serval sur le plan militaire

Outre leur remarquable agilité dans ce territoire vaste et hostile, avec des distances mettant à l'épreuve toute logistique, Serval a montré la qualité des forces françaises, qui ont remarquablement conduit l'opération.

Sur le plan militaire, on est frappé par la parfaite intégration des différentes unités des forces armées et services du ministère de la défense.

L'intégration des différents échelons stratégiques de renseignement (direction du renseignement militaire, direction générale de la sécurité extérieure, centre de planification et de commandement des opérations, commandement des opérations spéciales) a servi d'effet multiplicateur dans ces immensités désertiques et permis de prendre des décisions éclairées et de façon autonome. Au lendemain du déclenchement de l'opération, l'armée de l'air a conduit, au départ de l'hexagone, le raid aérien le plus long et le plus complexe de son histoire.

Les combats dans l'Adrar des Ifoghas et le Timétrine ont souligné l'efficacité de l'intégration interarmées . La reconquête rapide du terrain et la destruction d'importantes forces ennemies sont le fruit de l'action combinée des troupes au sol et des forces spéciales , bien appuyées par l'aviation, les hélicoptères de combat et l'artillerie, et bien renseignées.

Serval a aussi confirmé la pertinence de certains choix effectués par la France en faveur de la capacité d'entrer en premier.

L'emploi combiné des forces spéciales et de l'aviation a permis de stopper l'avancée des groupes armés terroristes vers Bamako. Il s'est avéré également très efficace pour la reconquête. Ces forces, opérant en échelon avancé, ont causé des pertes sévères à l'ennemi.

La projection rapide (moins de 5 heures après la décision présidentielle) d'une force importante a été rendue possible grâce aux forces prépositionnées et au dispositif d'alerte Guépard . Les premiers éléments sont venus du Tchad par voie aérienne dans un délai de 24 heures et de République de Côte d'Ivoire, par la route, dans les premiers jours de l'opération. Le dispositif Guépard a permis de projeter près de 200 militaires 48 heures seulement après la décision du Président de la République.

Un défi logistique relevé et un modèle de projection dans l'urgence

La montée en puissance de Serval a nécessité plus de 300 vols gros porteurs, 4 bateaux, 5 hôpitaux de campagne de niveau 2, des milliers de m 3 de carburant distribué. 10 000 tonnes de fret et 6500 passagers acheminés par voie aérienne, 8 000 tonnes de fret convoyées par la mer, soit au total 18 000 tonnes de fret en un mois (Harmattan : 2 900 tonnes de fret en 6 mois).

Mis en oeuvre massivement sans préavis, Serval a imposé de mener de front les phases de planification, de génération et de projection de la force et de conduite des opérations ainsi que de leur soutien logistique.

Graphique n° 1 : l'effort logistique de l'opération Serval

Renseignement et forces spéciales : deux atouts maîtres

Grâce à l'action de nos alliés et en particulier des Américains, jamais l'armée française n'aura disposé au Mali d'un tel afflux de renseignement technique, en complément des données recueillies par les seuls moyens nationaux (avions de patrouille maritime Atlantique 2 , moyens satellitaires ( Hélios 2, Pléiade ), 2 drones Harfang ...).

La granularité des informations disponibles était telle que pas un « pick up » ne pouvait se déplacer dans le territoire immense du Nord, pas une conversation ne pouvait être émise, sans échapper aux moyens de surveillance déployés.

Le renseignement agit comme un véritable démultiplicateur de force.

En la matière, on ne peut que préconiser de confirmer la priorité donnée, dès le Livre blanc de 2008, à la fonction « connaissance-anticipation ».

L'opération Serval au Mali a aussi révélé au grand jour l'utilité et l'efficacité des forces spéciales françaises, présentes dans la zone avec l'opération « Sabre » à Ouagadougou. Depuis le début de l'intervention le 11 janvier, elles ont été constamment présentes, sur tous les fronts. Les premières à avoir stoppé à Sévaré et Konna la descente des terroristes sur Bamako, elles ont aussi été les premières à entrer dans Kidal, Aguelhok ou Tessalit.

Agissant dans l'urgence, avec une capacité d'autonomie, de discrétion, d'initiative, éléments précurseurs disposant d'une capacité à « nomadiser » en laissant une très petite empreinte au sol pendant des jours , elles ont su faire la différence et montrer leur excellence.

L'intervention au Mali a permis de prendre la pleine mesure de l'intérêt des forces françaises pré-positionnées et de l'erreur d'appréciation qui consisterait à réduire notre dispositif en Afrique de l'Ouest.

Heureusement, il restait encore des points d'appuis disponibles à Dakar -250 hommes -, à Ndjamena -950 hommes, mirages 2000 D- et en Côte d'Ivoire -450 hommes-, alors que le Livre blanc de 2008 consacrait théoriquement l'existence d'une seule et unique base prépositionnée sur la façade ouest de l'Afrique, au Gabon.

Sans ces points d'appui, comment pouvions-nous être sur le terrain cinq heures après la décision du Président de la République ? Sans eux, comment imaginer bloquer l'offensive vers Bamako, ville « ouverte » livrée aux preneurs d'otages ? Sans eux, comment imaginer amener sur ce théâtre d'opérations, en moins d'un mois, 3 000 hommes et 12 000 tonnes de matériel ?

Serval a aussi montré l'efficacité du dispositif de soutien . Les distances du territoire malien ont fait de la logistique et du soutien un véritable défi, relevé avec succès par l'organisation du soutien.

La mission des forces armées françaises n'est cependant pas achevée. Les forces armées maliennes ne sont pas encore en mesure de reprendre seules l'effort. La MISMA n'est pas encore autonome et son implication est tributaire de l'engagement français. Le contingent tchadien, dont l'engagement mérite d'être salué, est le seul à avoir mené des actions offensives, en coordination avec Serval, dans l'Adrar des Ifoghas. Les Nigériens, entrés en premier dans Ménaka et installés à Gao, sont intervenus à Gao en réaction à des attaques terroristes, en coordination avec l'armée malienne et avec l'appui de Serval. Le « ratissage » de la forêt de Ouagadou a été effectué par l'armée malienne avec les contingents burkinabés et nigérians, mais n'a pas donné lieu à combats. Les forces ennemies qui subsistent, même profondément désorganisées, ne sont pas à négliger et constituent encore une menace pour les forces maliennes et africaines.

3. Des lacunes connues, de nouvelles tensions capacitaires qui apparaissent

Aux trois lacunes capacitaires désormais bien identifiées des forces armées françaises, l'opération Serval est venue ajouter deux constats nouveaux de tension sur les capacités.

Les « trous » capacitaires, connus, concernent en particulier le ravitaillement en vol, l'observation-renseignement -et notamment les drones- et le transport. Serval a à cet égard confirmé que la France ne dispose plus des capacités de transport stratégique et de ravitaillement en vol lui permettant de rentrer de façon autonome sur un théâtre d'opérations .

Il aurait été impossible de déployer nos forces dans les délais exigés par la situation sans la contribution de nos alliés : États-Unis, Canada, Royaume-Uni... Ainsi, 75 % des affrètements aériens militaires ont été fournis par les pays alliés. Ces derniers ont transporté les trois-quarts de nos matériels et de notre personnel durant les trois premières semaines de l'opération.

Les raisons et les implications de cette lacune capacitaire, qui devrait être résorbée avec l'arrivée des A400M, sont bien connues, puisque votre commission y a consacré plusieurs rapports d'information 4 ( * ) qui ont montré l'enjeu très important qu'ils représentent pour notre autonomie stratégique.

Faute de capacités propres, les forces françaises étaient tributaires des C17 britanniques, américains, canadiens, suédois, hongrois... ou encore des capacités disponibles sur le marché (Antonov russes en particulier).

Nos alliés ont également assuré une part significative (30 %) du ravitaillement en vol de nos avions. L'observation et le renseignement sont également des domaines dans lesquels la France a dû bénéficier de l'appui et de la pleine coopération des États-Unis.

Serval a également mis en lumière les difficultés liées à un engagement simultané sur deux théâtres majeurs (Afghanistan, avec le désengagement en cours, et Mali). Ainsi, les forces françaises ne disposaient pas au début du conflit ni de VBCI 5 ( * ) ni de VAB 6 ( * ) équipés pour opérer sous la menace d'engins explosifs improvisés. De même, il a fallu rapatrier deux hélicoptères Tigre d'Afghanistan pour disposer de la capacité aéromobile nécessaire aux opérations. La situation aurait été encore plus tendue si le ministère de la défense n'avait pas déjà procédé au retrait de l'essentiel des forces d'Afghanistan.

Enfin, l'étendue du théâtre d'opération a souligné une faiblesse dans le domaine de la mobilité . Les moyens de transport tactique aérien sont anciens et en nombre trop limité ; les forces françaises ont manqué d'hélicoptères lourds. Les moyens de transport logistique terrestres se sont eux aussi avérés insuffisants.


* 3 Militaires du 1er RCP, du 35e RAP, du 17e RGP et du 1er RHP

* 4 Voir en particulier "A 400M Tout simplement le meilleur" - juillet 2012 rapport d'information n°627 de MM. Bertrand AUBAN, Daniel REINER et Jacques GAUTIER, au nom de la commission des affaires étrangères et de la défense

* 5 Véhicule blindé de combat d'infanterie

* 6 Véhicules de l'avant blindés

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