III. CONCLUSION

Les SDIS sont aujourd'hui confrontés à une double exigence , parfois contradictoire et qui les place en tout cas en situation difficile. D'une part, pèse sur eux une obligation légitime de résultats dans la couverture des risques et le service rendu aux victimes. D'autre part, une contrainte financière toujours plus forte les astreint à une rigueur budgétaire accrue.

Concilier ces deux impératifs peut sembler relever de la gageure. Pour autant, des marges de manoeuvre peuvent encore être mises à profit par les SDIS. En particulier, la mutualisation de leurs moyens offre de fructueuses perspectives d'économies . Si des efforts ont d'ores et déjà été réalisés, ils demandent à être amplifiés et confortés. Les champs inexplorés, ou à peine défrichés, sont encore vastes et propices à l'imagination créative des personnels.

A cet égard, le traitement de l'alerte représente certainement une priorité. Il mérite une action concertée et volontariste de la part des SDIS et des SAMU, pour un bénéfice réciproque. La réflexion sur les équipes spécialisées doit également être menée résolument pour parvenir à une optimisation des moyens (matériels aussi bien qu'humains). Plus largement, l'enquête de la Cour des comptes invite à ouvrir la sécurité civile sur une nouvelle aire : la zone de défense et de sécurité . Les efforts de mutualisation ne peuvent en effet prendre tout leur sens que s'ils sont pensés à une échelle adaptée. Dix ans après la départementalisation, il faut aujourd'hui franchir une nouvelle étape dans l'organisation des SDIS et leur donner les moyens, y compris juridiques, de leurs ambitions.

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