B. UN ENJEU DE PRODUCTIVITÉ

Pour moderniser l'action publique et utiliser le potentiel offert par la révolution numérique, de nouveaux métiers et profils sont nécessaires à l'administration - qu'il s'agisse d'expert en cryptologie ou de « datascientists » par exemple.

Mais l'automatisation et la modernisation des procédures, en particulier les perspectives ouvertes par la télédéclaration, conduiront nécessairement à la disparition de certaines tâches mais aussi de certains métiers, notamment les moins qualifiés.

Comme le souligne une étude récente 4 ( * ) , « la modification des conditions d'exercice des activités induite par ces nouveaux outils et ces modes de travail concerne tous les métiers sans exception, manuels ou intellectuels, métiers de la connaissance ou de l'expérience.

« Elle nécessite souvent de développer ou d'acquérir de nouvelles compétences. De nouveaux métiers apparaissent, d'autres sont amenés à disparaître . (...)

« Les spécificités mais aussi les difficultés de cette adaptation par rapport aux évolutions traditionnelles de l'entreprise tiennent à ce que la vitesse exceptionnelle de diffusion nécessite un très haut degré d'adaptation et d'anticipation pour éviter la déqualification, facteur de rupture numérique ».

À ce titre, l'accompagnement à la reconversion et la formation des agents sont indispensables .


* 4 « Transformation numérique et vie au travail », rapport établi par Bruno Mettling à l'attention de Myriam El Khomri, ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, septembre 2015.

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