C. POURSUIVRE L'ADAPTATION DES PROGRAMMES PÉDAGOGIQUES

Si de réels progrès ont été réalisés dans certaines universités sur le calibrage des maquettes pédagogiques, les différences demeurent grandes d'un établissement à l'autre, d'une formation à l'autre. Pour atténuer ces disparités, la rapporteure avait préconisé, l'année dernière, l'élaboration d'un référentiel national commun sur le contenu des formations : sa recommandation garde toute sa pertinence un an après .

Au niveau du MESRI, travailler à l'élaboration d'un socle pédagogique commun afin d'assurer un minimum d'harmonisation entre les universités , ce chantier devant prioritairement porter sur la mineure santé en L.AS - pour garantir aux étudiants de ce parcours un réel taux d'accès et de réussite en MMOP - et sur les mineures en PASS ;

Au niveau des universités, dans le cadre d'un dialogue intercomposante, poursuivre le travail engagé par les équipes pédagogiques sur le contenu des formations :

- en L.AS pour rendre les filières plus attractives ;

- en MMOP pour s'adapter aux nouveaux profils des étudiants.

D. MIEUX INFORMER ET PRÉPARER LES ÉTUDIANTS AUX ÉPREUVES ORALES, ASSURER UN MINIMUM D'HARMONISATION DE LEUR CONTENU ET DE LEURS MODALITÉS D'ÉVALUATION

L'organisation, pour la première fois l'année dernière, d'épreuves orales pour l'accès en MMOP, a donné lieu à de nombreux dysfonctionnements, les étudiants n'y étant souvent peu voire pas préparés, ni suffisamment informés en amont de leur contenu et de leurs conditions d'évaluation. Or, connaître « les règles du jeu » est l'une des conditions indispensables à l'acceptabilité de la réforme .

En outre, chaque établissement ayant opté pour ses propres modalités d'évaluation, les candidats n'ont assurément pas fait l'objet du même traitement . Ainsi, pour l'accès en MMOP en 2021, le poids des oraux dans la note finale a varié entre 20 % et 35 % selon les universités (une enquête du comité national de suivi est actuellement en cours pour préciser ces données). Si l'arrêté modificatif du 22 octobre 2021 ne fixe pas de part des oraux par rapport aux écrits - la définition des MCC relève en effet de la compétence des universités, en application du principe d'autonomie -, le comité national de suivi mène un travail d'harmonisation, l'objectif étant que les oraux représentent, sur l'ensemble du territoire national, environ 30 % des résultats finaux.

Communiquer et expliquer aux étudiants, le plus tôt possible dans l'année universitaire, le contenu des épreuves orales et les modalités de leur évaluation .

Mieux préparer les étudiants aux épreuves orales - celles-ci nécessitent en effet l'acquisition de compétences non théoriques particulières - en renforçant le tutorat et, le cas échéant, en mettant en place des formations dédiées.

Poursuivre le travail en cours au niveau du comité national de suivi pour harmoniser le contenu des épreuves orales et leur poids par rapport aux épreuves écrites .

• Donner instruction aux universités de ne plus recourir au dispositif de « la note de rang » (notamment utilisé à l'Université de Paris) qui ajoute de la complexité et de l'opacité au système de sélection .

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