D. LES CHARGES D'INTÉRÊTS ET L'ENDETTEMENT

Dans le scénario 1 , la charge nette d'intérêts des administrations publiques mesurée en pourcentage du PIB diminue : de 3,5 % en 1995 à 3,1 % en 1997, 3,0 % en 1998 et 2,9 % en 2001, en raison de la forte baisse des taux d'intérêt constatée depuis 1995 et prolongée en projection.

On note par ailleurs que le solde primaire (c'est-à-dire le solde hors charges d'intérêts) redevient positif à partir de 1998. Cette évolution n'est toutefois pas suffisante pour permettre une stabilisation du ratio dette publique/PIB . Celui-ci, qui s'établit à 56 % en 1996 croîtrait de 1 point par an en moyenne sur la période de projection. Ainsi la réduction du besoin de financement des administrations publiques à moins de 3 % du PIB ne permet-elle pas de stabiliser le ratio dette publique/PIB en dessous de 60 %.

Ce dernier résultat n'est pas surprenant, car la croissance en valeur du PIB dans la projection ne serait que de 3,5 % par an en moyenne, alors que le choix des deux critères budgétaires dans le Traité de Maastricht visait la stabilisation à long terme de l'endettement des administrations publiques, mais sur la base d'une croissance en valeur du PIB de 5 % par an.

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