2. Au plan local

a) La Poste compte parmi les premiers animateurs des tissus économiques locaux

Dans beaucoup de départements, La Poste est l'une des premières, sinon la première entreprise, aussi bien en termes de chiffre d'affaires que d'emplois.

Globalement, si l'on cumule les salaires versés, les investissements réalisés, et les commandes passées par La Poste à ses fournisseurs, ce sont, en moyenne 700 millions de francs par an et par département qu'elle injecte dans les circuits économiques locaux.

Les réalités locales sont cependant contrastées : en Lozère, son chiffre d'affaires est de 76 millions de francs ; il est de 1 milliard de francs en Haute-Savoie et de 1,5 milliard de francs dans les Yvelines.

Près de 260.000 postiers travaillant en dehors de l'Ile-de-France, La Poste est, on le comprend immédiatement, presque toujours l'un des premiers employeurs départementaux. En Lozère, avec un effectif de 664 personnes, elle se situe au 1er rang des entreprises, hors administration ; en Haute-Loire, elle est le second employeur du département. En Haute-Savoie et dans les Yvelines, ce sont respectivement 2.500 et plus de 4.200 personnes qui travaillent dans ses services.

Qui pourrait douter, à la lecture de ces chiffres que notre opérateur postal est un des premiers acteurs de la scène économique locale ?

b) Une organisation territoriale décentralisée

La Poste est organisée depuis 1991, en huit délégations territoriales. dont dépendent cent trois directions départementales , qui correspondent aux circonscriptions administratives et 355 groupements, créés pour leur part en 1992 . Ces dernier constituent des entités d'animation commerciale rassemblant tous les bureaux d'une zone. Les centres régionaux des services financiers dépendent également des délégations territoriales.

La création des délégations territoriales a permis de déconcentrer sur l'ensemble du territoire les responsabilités et les compétences autrefois centralisées, tout en conservant une forte unité de gestion puisque les huit directeurs de délégations territoriales participent au conseil de direction du groupe La Poste, au même titre que les directeurs de métiers (colis, courrier, réseau, finances).

Selon La Poste, la création des groupements a permis d'accroître la capacité de réaction de ses services en allégeant la tâche des directeurs départementaux qui, dans l'organisation précédente, avaient directement sous leur autorité entre 100 à 200 bureaux de poste. De fait, chaque département compte désormais 3 à 6 groupements, ce qui doit permettre un pilotage fin des objectifs commerciaux et un management plus efficace des ressources humaines, car plus proche du terrain.

Fin mars 1997, a été mandatée une mission d'étude qui a pour objectif de définir un projet d'organisation davantage axé sur les métiers tout en respectant l'actuel découpage géographique.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page