C. LES FINANCES PUBLIQUES

L'évolution des finances publiques est détaillée dans la quatrième partie de la note.

Les hypothèses retenues correspondent à un ralentissement des dépenses de l'ensemble des administrations publiques : celles-ci ne progressent en volume que de 2,3 % par an en moyenne de 1997 à 2002 (sous l'hypothèse d'un ralentissement durable de l'évolution des prestations maladie, cf. ci-dessous), contre 2,8 % de 1990 à 1996. Cette orientation restrictive est toutefois appliquée en projection avec moins de rigueur que depuis 1995. Ainsi les auteurs de la projection ont-ils supposé une poursuite de l'augmentation des effectifs de l'ensemble des administrations publiques au même rythme qu'au cours des dix dernières années et une évolution plus dynamique du pouvoir d'achat de l' indice brut du traitement des fonctionnaires.

Pour l' Etat , les hypothèses relatives aux dépenses en 1998 correspondent aux dispositions du projet de loi de finances, soit une stabilisation en francs constants . Par la suite, la norme d'évolution des dépenses publiques identique à celle des prix est maintenue. Les hypothèses en matière de recettes tiennent compte des mesures contenues dans le projet de loi de finances pour 1998.

Les prestations-maladie ont progressé en volume de 0,7 % en 1996. La prolongation des résultats observés au cours des premiers mois de 1997 conduit à retenir une hypothèse de croissance en volume de 0,1 % sur l'ensemble de l'année. Il apparaît ainsi que l'évolution des prestations-maladie connaît une très nette inflexion par rapport à leur taux de croissance de longue période (2,5 % par an en moyenne de 1990 à 1996).

Compte tenu de l'incertitude sur le caractère durable du ralentissement des prestations-maladie, les experts de l'OFCE ont étudié deux hypothèses :

- dans la première hypothèse , le ralentissement observé en 1996 et 1997 se prolonge sur le moyen terme, sans être toutefois aussi marqué, et les prestations-maladie progressent en volume de 1,4 % par an en moyenne entre 1997 et 2002 ;

- dans la seconde hypothèse , les prestations-maladie retrouvent, à partir de 1999, leur évolution tendancielle et augmentent en volume de 2,3 % par an en moyenne entre 1997 et 2002.

Dans la première hypothèse, l'ensemble des prestations versées par les organismes de Sécurité sociale progresserait ainsi en volume de 1,7 % par an en moyenne sur la période de projection, contre 2,0 % dans la seconde hypothèse.

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