B. L'URBANISME : UN DROIT INADAPTÉ ?

Introduction de M. Guy FISCHER, sénateur du Rhône

Pour aborder ce sujet très technique, je vous rappelle le constat établi par notre collègue M. Gérard Larcher dans son rapport " Les espaces urbains et paysagers pour un nouvel équilibre des espaces périurbains "

Les espaces périurbains font l'objet d'une urbanisation sans limite. Il y a été construit trois fois plus de logements au kilomètre carré qu'ailleurs en France, entre 1982 et 1990. En tant qu'élu, j'ai participé depuis un certain nombre d'années à l'expérience de l'intercommunalité puisque j'ai été pendant près de vingt ans membre de la communauté urbaine de Lyon, qui, en matière d'expérience d'intercommunalité pour l'agglomération lyonnaise, est au coeur des débats qui vont se dérouler et qui se tiennent en ce moment à l'Assemblée Nationale. La communauté urbaine de Lyon a 30 ans et jouit d'une expérience d'élaboration des outils en matière de règlement d'urbanisme, de structuration, que ce soit en matière de POS ou de schéma directeur de l'agglomération lyonnaise. Elu local, je suis conseiller général des Minguettes, qui font l'actualité et se trouvent au pied de la plaine du Bas-Dauphiné, qui a fait l'objet d'une politique volontariste assise sur la politique menée par le président du Conseil général du Rhône, M. Michel Mercier. En matière de remembrement, d'irrigation, il y a eu une volonté affirmée de pérenniser une agriculture périurbaine, dans une agglomération en pleine expansion. Cette plaine agricole vient d'être nettement perturbée par la réalisation du boulevard urbain sud qui reliera l'autoroute A7 à l'autoroute de contournement de Lyon. Il y a aussi une politique menée depuis longtemps à travers la mise en place d'un parc périurbain, Miribel-Jonage de 3.000 hectares qui occupe 50 personnes et qui a la caractéristique d'être géré par deux départements : le Rhône et l'Ain et sur 13 communes. Ce sont autant d'expériences.

M. Gérard Larcher note ensuite que les instruments d'urbanisme sont victimes d'une instabilité chronique. Un quart des POS sont en constante révision et un mandat de six ans est aussitôt terminé que, après avoir vécu des modifications, on s'engage dans des révisions. Dans l'agglomération lyonnaise, l'intercommunalité est d'autant plus grande que ce sont des groupements d'urbanisme qui, pour la banlieue Est, regroupent 13 communes et qui permettent l'élaboration des documents d'urbanisme. Quant au schéma directeur de l'agglomération lyonnaise, il est élaboré par un groupement de plus de 60 communes.

Aujourd'hui, les documents de gestion de l'urbanisme favorisent-ils davantage la concurrence foncière que la maîtrise de l'urbanisation ? Les schémas directeurs sont très insuffisamment utilisés et les instruments de protection du patrimoine architectural sont essentiellement adaptés au corps des villes et non pas aux espaces périurbains.

Pour approfondir le débat, nous aborderons successivement avec M. Pierre-René Lemas, directeur général de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction les sujets suivants : faut-il renforcer la stabilité et l'intercommunalité des documents d'urbanisme ? Comment assurer la durabilité des POS ? Faut-il préparer de nouvelles directives territoriales d'aménagement ? C'est ce qui semble s'être dégagé au cours des débats, et surtout : Quels moyens encourager pour l'élaboration des schémas directeurs intercommunaux ?

Ensuite nous bénéficierons de plusieurs expériences. M. André Thévenot est un agriculteur du Territoire de Belfort, il est en G.A.E.C., et secrétaire général adjoint de la FNSEA. Ce témoignage sera conforté par M. Malabirade, vice-président du Centre nationale des jeunes agriculteurs, qui lui aussi est en G.A.E.C. mais dans le Gers.

Nous parlerons du remodelage des quartiers avec M. Michel Mercier, sénateur du Rhône, président du Conseil général du Rhône et président de l'OPAC de ce même département. L'OPAC du Rhône est l'office d'aménagement concerté le plus important puisqu'il gère près de 31.000 logements et que c'est un outil incontournable, à la fois du développement urbain et depuis quelques années, du développement rural ainsi que de la construction de logements sociaux en milieu rural. Il nous fera part de son expérience et du bilan à tirer du programme de rénovation du bâti collectif et de construction/démolition de Lyon.

Avec M. Jean-Pierre Raffarin, sénateur de la Vienne, dans la région Poitou-Charentes et qui fut ministre au coeur de ces problèmes, nous nous poserons la question : "peut-on encadrer efficacement l'extension des surfaces commerciales et la péréquation de la taxe professionnelle des grandes surfaces est-elle envisageable ?". C'est un problème car la taxe professionnelle des surfaces commerciales n'est pas du tout proportionnelle à leur chiffre d'affaires.

1. Renforcer la stabilité et l'intercommunalité des instruments d'urbanisme par M. Pierre-René LEMAS, directeur général de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction

Merci M. le Président. Cette direction dont l'intitulé est très long résulte d'une décision prise l'été passé, visant d'une part à fusionner l'ancienne direction de la construction, et l'ancienne direction de l'aménagement foncier et de l'urbanisme et permettant une vision d'ensemble des politiques d'urbanisme, de l'habitat, de la construction, bref de l'aménagement sur les territoires qui ont à voir avec l'urbain. J'ai fait des allers et retours entre l'administration territoriale et l'administration centrale et j'ai été préfet de l'Aisne qui est un département à la fois très rural et très urbain. Si j'avais évoqué naguère le thème du périurbain dans ce département, je me demande si on ne l'aurait pas d'abord appelé "périagricole". Tout le vocabulaire dans cette affaire est matière à réflexion.

A l'intérieur de ma direction, il existe un lieu de recherche qui s'appelle le Plan urbanisme, construction et architecture. Ce lieu a engagé une recherche sur un thème baptisé "la ville émergente". Ce thème ressemble à celui du périurbain, au thème de la lutte contre l'étalement urbain, qui a à voir avec le périagricole au coeur de la problématique des entrées de villes. Je viens d'énumérer toute une série de mots pour dire des concepts qui sont proches les uns des autres et qui parfois se recoupent. Ce mot de "la ville émergente" a suscité dans bien des milieux de l'urbanisme un débat sans commune mesure avec la portée du concept en question, puisque cela visait à dire que la photographie de ce qui se passe à la périphérie de nos villes, en terme d'urbanisme, de qualité de vie, d'esthétique, de lien entre l'agricole et le rural mais aussi en termes de lien entre le logement et les autres activités, aboutissait à quelque chose qui, pour tout le monde, était insupportable. J'ai entendu un certain nombre de commentateurs autour de ce thème de "la ville émergente" dire que c'était bien, qu'il fallait aller dans ce sens, que c'était inévitable. L'action de l'ensemble des pouvoirs publics est de dire que ce n'est pas inévitable, et les travaux engagés depuis ce matin sont importants parce que c'est un des éléments d'un grand débat qui va s'ouvrir dans les mois à venir dans l'ensemble du pays. Ce sont les pistes d'une réforme importante de l'urbanisme.

Nous travaillons sur des textes d'urbanisme qui ont trente ans. La dernière grande réforme est de 1967.

Le contexte a changé. La maîtrise foncière et les instruments d'une maîtrise foncière par les collectivités locales ont progressé tout au long de cette période dans des conditions qui aboutissent à des limites, qui sont parfois considérées comme insupportables. Nous avons vu un exemple avec la question posée sur le problème de l'expropriation en ville nouvelle et son caractère brutal.

Comment, aujourd'hui, prendre les moyens d'aller vers une situation stable dans un monde qui est instable ? C'est le type d'interrogations sur lesquelles nous devons réfléchir en vue de modifier la règle puisqu'il est évident aujourd'hui qu'il faut le faire.

Les textes fondateurs, après une longue histoire, tournent autour de la grande loi d'orientation foncière de 1967. C'est une chose intéressante que l'urbanisme en France passe par des instruments qui parlent de l'utilisation du sol, qui parlent du foncier. Quand nous parlons d'urbanisme en France, nous parlons d'occupation du sol. Ce n'est pas le cas dans beaucoup de pays où l'on parle, non pas de l'occupation du sol, mais de ce que l'on va faire sur le sol. Depuis cette époque-là, nous avons eu une progression de la tache urbaine tout à fait considérable. En contrepoint de tous les travaux qu'a engagés Monsieur Larcher, nous avions fait nous-mêmes un travail avec les agences d'urbanisme en essayant de regarder avec elles dans 21 agglomérations, ce qui s'est passé depuis les derniers recensements, depuis 1954. Ce que nous voyons rejoint complètement le débat et les conclusions du rapport de M. Larcher puisque nous voyons le passage en gros d'une densité moyenne de zone urbaine qui était de l'ordre de 58 à des chiffres passés aux alentours de 1990 à une densité de 38, dans les zones des 21 agglomérations couvertes par les agences d'urbanisme. Ces chiffres sont significatifs surtout en termes de mètres carrés habités par habitant. Nous sommes passés en gros de 170 m2 par habitant dans ces zones-là à 263 m2 par habitant. Nous montons et il est vraisemblable que sur la durée, nous risquons d'arriver aux chiffres que l'on rencontre dans un certain nombre de villes américaines où les chiffres sont souvent supérieurs à 500 m2 par habitant. Nous voyons bien que la nature du problème a radicalement changé du fait d'une accélération depuis une dizaine d'années.

La gamme des instruments de planification spatiale a beaucoup changé, elle s'est enrichie et en même temps, elle s'est beaucoup complexifiée. Nous partions d'un système des schémas directeurs et des plans d'occupation des sols et d'autres instruments se sont multipliés : les PLH, les PDU, les DTA, les schémas d'urbanisme commercial, d'équipement commercial. Nous avons intégré toute une série de préoccupations qui correspondaient à la demande sociale. Cela a été la loi sur l'eau, la loi sur l'air, plus récemment la loi sur l'exclusion. Si je voulais l'illustrer : la loi de lutte contre l'exclusion a introduit pour la première fois dans notre législation l'idée de bassin d'habitat, une notion à caractère législatif. Cette notion de bassin d'habitat doit permettre la mise en oeuvre de nouvelles structures, de nouveaux lieux de concertations, d'échanges, qui sont les conférences intercommunales du logement. Nous avons donc, dans de nombreux cas, une démultiplication à la fois des instruments et sans doute en même temps une démultiplication des périmètres de coopération ou d'intervention.

En définitive, la décentralisation s'est traduite par, non pas un bouleversement des règles générales du Code de l'urbanisme, mais par le transfert de compétences jusqu'ici exercées par l'Etat aux collectivités locales dans des conditions qui sont d'ailleurs souvent complexes. La transformation de vocabulaire qui fait que nous sommes passés des SDAU (schémas directeurs d'aménagement et d'urbanisme) aux schémas directeurs n'est pas un bouleversement conceptuel. C'est bien la même nature de documents sur laquelle s'est faite cette évolution.

En même temps, l'évolution de l'intercommunalité a été un phénomène sur les dix dernières années tout à fait important. Le développement de l'intercommunatité a été très fort dans la période où s'élaborait la loi du 6 février 1992 qui crée les communautés de communes et il y a eu une période où nous avons vu se démultiplier, avant la loi, beaucoup de structures de coopération intercommunale. C'est vrai qu'il y a un fléchissement depuis quelques années mais nous avions encore en 1997, 131 créations de structures de coopération intercommunale, contre 200 environ en 1996.

Ce développement quantitatif de la coopération intercommunale ne s'est pas traduit par l'émergence d'un lieu de coopération intercommunale qui correspondrait à la réalité physique des agglomérations : le centre et la périphérie. Il y a eu les communautés de communes. Les communautés de ville n'ont pas été un succès. La piste des communautés d'agglomérations qui s'ouvre et sur lesquelles le débat s'engage au Parlement, à l'Assemblée Nationale et bientôt au Sénat paraît être une piste sur laquelle il semble que se dégagent un consensus parmi les élus locaux.

La question de la recherche de ce qui est appelé "le périmètre pertinent" par le monde HLM est importante. Qu'est-ce que le périmètre pertinent ? Celui de la coopération intercommunale et incontestablement celui de l'agglomération. Mais nous avons un certain nombre de cas sur lesquels la définition du périmètre de l'espace permettant de mener les politiques publiques implique que l'on tienne compte de la réalité de ces politiques. Ce n'est pas la même chose si l'on parle de déplacement urbain et de programme local de l'habitat.

Il est souvent dit que nous avons des instruments qui ne seraient ni fiables ni efficaces. En réalité, nous avons maintenant une situation où la maîtrise foncière par les collectivités publiques a toute une série de palettes d'instruments plus ou moins bien utilisés, et plus ou moins bien interprétés par le juge.

Il y a le POS lui-même avec les zones «ND», les zones «NC», il y a la construction différée des zones «NA» à propos desquelles le rapport de Monsieur Larcher pose un certain nombre de questions de fond.

Il y a les outils de préemption, la ZAD, le DPU, les zones à risque en ce qui concerne le PPR. Cela n'empêche que nous sommes restés dans une logique qui prévaut en France depuis la conception de ce qui a donné naissance au POS qui est que l'on part du "tout à bâtir" virtuel et que l'on enlève un certain nombre de possibilités, dans des conditions définies par la loi, tout en laissant l'ensemble de ce qui n'est pas limité "constructible" par principe.

C'est un des principes fondateurs de notre manière française d'aborder le sujet. Mais gardons présent à l'esprit que dans un certain nombre de pays étrangers, c'est différent. On part du bâti pour en accroître la surface à mesure des besoins. Ce qui fait que dans ce système juridique, la place qui est laissée au choix individuel est considérable et que le jeu social est largement l'addition des choix individuels.

Dans le cas de la vente des terrains à bâtir faite à l'initiative de chaque particulier en fonction d'une vision de l'intérêt général mais aussi en fonction de stratégies légitimes et personnelles, nous voyons que la surface des terrains constructibles des POS est évidemment beaucoup plus vaste que ce qui sera construit, y compris dans des termes très lointains, de 10, 20 ou 30 ans. Nous en avons sans doute 30 à 50 fois plus que ce qui sera construit dans l'année, ce qui met souvent les communes dans une position impossible parce qu'on leur fait un double reproche. Ou les surfaces constructibles sont trop importantes et on leur dit que cela favorise la dispersion urbaine, ou elles le sont trop peu et l'on dit que c'est une forme de malthusianisme foncier qui va générer une hausse des prix des terrains et donc de la construction. Par ce jeu inévitable qui est conforme à notre manière d'aborder le sujet, nous sommes dans une situation où l'étalement urbain résulte largement de l'addition d'initiatives individuelles.

Comment aller dans un monde instable vers plus de stabilité ?

Le territoire a besoin de certitudes et de durée. Nos instruments comportent en eux-mêmes une incertitude. Le périurbain est d'une certaine manière le domaine de l'incertitude y compris dans sa définition géographique. Depuis les quartiers en difficulté de la périphérie qu'évoquera le sénateur Mercier jusqu'à l'espace indistinct où l'activité agricole est largement dominante et qui fait partie du périurbain, nous avons une interrogation sur les limites.

J'ajoute que les situations locales sont totalement contrastées. Le département des Bouches-du-Rhône est en grande partie "métropolisé" pour utiliser le jargon de l'aménagement et de l'urbanisme. C'est en même temps le 3ème département agricole en France par la production agricole finale. Il y a environ 353.000 actifs.

Le district de Rennes, c'est 33 communes, 350.000 habitants. La surface agricole utile du district de Rennes représente 60 % du territoire concerné. Nous avons bien des différences sur lesquelles l'accent a été mis tout au long de la journée.

Le risque est, je reprends une citation d'Edgar Pisani qui dit "quand la société ne sait plus quoi faire d'un espace, elle le traite par la norme, parce que la norme se substitue au projet, et la politique dans ces conditions se définit en termes de norme", et j'ajouterai "et de procédure".

Une des interrogations que nous devons avoir est : comment assurer la stabilité des objectifs plus que celle des procédures ?

Pour assurer la stabilité des objectifs, nous pouvons aller vers une réflexion où l'on poserait comme essentiel le contenu plutôt que le respect de règles purement procédurales. Par exemple, la lutte contre l'étalement urbain par une certaine maîtrise de l'urbanisation périphérique ; la mixité sociale et urbaine qui doit être fondée évidemment sur le développement d'une intercommunalité à l'échelle de l'agglomération ; le renouvellement urbain, ce que l'on appelle la ville sur la ville ; la reconstruction sur les zones déjà bâties ; la construction dans les zones déjà denses et qui ne le sont pas autant que l'on croit, notamment dans les grands quartiers d'habitat social qui ne sont pas denses même s'ils sont bâtis très hauts avec des barres ou des tours qui apparemment consomment de l'espace ; le renouvellement urbain par la rénovation des moyens d'intervention à l'usage des quartiers.

Le respect d'objectifs de ce type devrait être la priorité par rapport à l'addition de règlements qui finissent par être considérés par l'ensemble des acteurs comme extraordinairement tatillons. Je parle sous le contrôle du rapporteur du projet de loi d'orientation agricole. Je crois que les travaux engagés dans le cadre de la lecture par le Sénat sur le dispositif des zones agricoles protégées, vont dans la direction qui vise à privilégier une réflexion en amont sur la valeur agricole des sols, sur la détermination des secteurs dont le potentiel agronomique ne doit pas être mis en cause, plutôt que sur un jeu purement procédural, même si les consultations sont naturellement prévues dans le cadre du texte qui a été voté en première lecture par le Sénat.

En conclusion, je crois qu'une piste de réflexion utile, est dans la recherche de la cohérence dans un cadre intercommunal.

L'enjeu aujourd'hui est d'essayer de sortir d'une logique trop sectorisée. Toutes les communes, les groupements de communes s'efforcent de dépasser la simple juxtaposition des politiques sectorielles, ce qui veut dire que l'on doit pouvoir travailler dans une vision globale de l'aménagement de l'espace, et avoir une vision qui prenne en compte, globalement, les problèmes posés en matière d'urbanisme, d'habitat, de déplacement, d'équipements commerciaux puisque grâce à la loi Raffarin, le commerce est aujourd'hui un acteur de l'urbain, la loi le reconnaît comme tel. Là encore il faudra se garder d'une vision qui soit trop rigide, globalisante, et plutôt intégrer cette idée de stabilité, de durée et de cohérence.

Le Ministre de l'équipement et Monsieur Besson ont souhaité cette année que soit engagé un grand débat sur l'urbanisme, les transports et l'habitat. Ce sont ces éléments, et notamment ceux du débat d'aujourd'hui qui doivent servir à alimenter une réflexion, qui, je l'espère pourra aboutir à des réponses puis à des réformes peut-être législatives dans l'année qui vient.

M. Guy FISCHER : Je vous remercie, Monsieur le directeur. Il est certain que nous attendons une loi sur l'habitat et les questions que vous deviez évoquer étaient très difficiles à cerner dans un bref délai; le territoire a besoin de certitudes et de durée. Je vais passer la parole à M. Jean-Pierre Raffarin, qui en matière de surface commerciale, a des idées bien arrêtées et je vais lui demander de nous présenter le problème.

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