II. UNE SOUS-CONSOMMATION SYSTÉMATIQUE PARFOIS IMPORTANTE

Votre rapporteur attire l'attention sur le fait que les crédits inscrits sur les chapitres 37-94 et 37-95 du budget des charges communes font l'objet d'une importante sous-consommation, comme le montre le graphique ci-dessous :

Cette sous-consommation est récurrente , et concerne davantage les dépenses éventuelles que les dépenses accidentelles :



La consommation moyenne des crédits pour dépenses accidentelles est de 85,7 % depuis 1990, mais elle a pu descendre à 69,6 % en 1996, 63,4 % en 1990 et même 54,7 % en 1994. Il convient également de constater que, au mois de mai 2000, 96,2 % des crédits de l'année en cours sont déjà consommés, ce qui permet de s'interroger sur la façon dont le gouvernement financerait de toujours possibles nouvelles intempéries.

Le taux de consommation moyen des crédits pour dépenses éventuelles depuis 1990, quant à lui, est de 77,6 %, mais il s'est établi à 60,1 % en 1995, 51,9 % en 1993 et même 49,6 % en 1994.

Il semble pourtant que cette sous-consommation ne joue aucun rôle dans la détermination de la dotation initiale inscrite dans le projet de loi de finances de l'année suivante, et ce, en contradiction avec l'affirmation du gouvernement selon laquelle " le niveau des besoins est apprécié en fonction de l'exécution des années passées " .

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