État civil :
Né le 12 septembre 1833
Décédé le 24 septembre 1915
Profession :
Propriétaire agricole
Département :
Mayenne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 5 janvier 1888
Elu le 20 octobre 1907
Fin de mandat le 24 septembre 1915 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

LE BRETON (PAUL-ANSELME), membre du Sénat, né à Laval (Mayenne) le 12 septembre 1833, propriétaire et président de l'Association des agriculteurs de la Mayenne, fut élu, comme conservateur, le 5 janvier 1888, sénateur de ce département par 399 voix sur 689 votants, contre 280 à M. Lecomte, ancien député, républicain. Il prit place à droite et vota, en dernier lieu, contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

LEBRETON (PAUL, ANSELME), né le 12 septembre 1833 à Laval (Mayenne), mort à Laval, le 24 septembre 1915.

Sénateur de la Mayenne de 1888 à 1897 et de 1907 à 1915.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 18.)

De 1889 à 1897, Paul Lebreton intervient de nombreux débats sur l'agriculture concernant, notamment, le Code rural, les sociétés agricoles, le tarif général des douanes, les halles centrales, la réforme de l'impôt sur les boissons.

En dehors du Parlement, Paul Lebreton ne cesse de s'occuper très activement de toutes les questions agricoles. C'est ainsi qu'au mois de décembre 1893, à Amiens, et au mois de janvier 1894 à Nantes, il fait des conférences très remarquées sur la production du blé et la nécessité de substituer aux droits d'importation fixe des droits variant inversement au cours moyen des marchés français. Il défend et fait triompher ce système à la session générale de la Société des agriculteurs de France.

Au renouvellement de 1897, Paul Lebreton, ainsi que Dutreil, conservateurs, ne sont pas réélus ; ils sont remplacés par Denis, ancien sénateur, et par Boissel, républicains. Les républicains gagnent ainsi deux sièges sur trois dans le département de la Mayenne.

Le 20 octobre 1907, Paul Lebreton est élu de nouveau sénateur par 349 voix contre 306 à Denis sur 656 votants, en remplacement de feu Duboys-Fresney. Au cours de son deuxième mandat de sénateur, il intervient dans de nombreuses discussions. Sa verte et alerte vieillesse fait l'admiration du Sénat et, jusqu'à sa mort, tout en se consacrant avec passion à l'économie rurale de sa région, il participe à l'examen et à la discussion de tous les projets sur l'agriculture. Il monte fréquemment à la tribune et donne toujours l'impression d'une compétence directe et nourrie à la pratique des affaires. Il intervient aussi sur les questions de politique générale au nom des principes monarchiques dont il se réclame et qu'il sert avec fidélité.

Le 6 août 1913, au cours de sa dernière intervention à la tribune du Sénat, dans la discussion du projet instituant le service de trois ans, il plaide pour que les sursis soient accordés d'une manière libérale et formule des réserves sur l'incorporation à 20 ans.

Paul Lebreton décède à Laval, le 24 septembre 1915.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul LE BRETON

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