1914-1918 : LA GRANDE GUERRE VUE DES COMMISSIONS DU SENAT

Le ravitaillement  

Verdun

Le ravitaillement est une question cruciale à Verdun. Trois axes seulement desservent la ville. Le chemin de fer de Verdun à Sainte-Menehould, sous le feu de l'ennemi, est coupé dès le début de l'attaque. Les hommes et le matériel sont alors acheminés par le chemin de fer meusien à voie étroite, de Verdun à Bar-le-Duc, et la route départementale entre ces deux villes qui prendra, après la guerre, le nom de « Voie sacrée ». Ce « cordon ombilical », selon les termes du général Pétain, est mentionné par les sénateurs lors d'accidents automobiles dus au surmenage des chauffeurs, ou pour souligner l'insécurité des transports et ses conséquences sur le ravitaillement. Bien que Verdun soit « un amas de décombres », qu'il n'y ait « plus une maison, plus un mur debout », Charles Humbert explique que « les Allemands continuent cependant à bombarder la ville, sans doute pour y empêcher la circulation ».

La bataille de Verdun

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