2. L'activité du commerce de gros et intermédiaire

Après les fortes années d'expansion précédentes, l'année 2001 confirme (+ 1,8 %) le ralentissement déjà observé en 2000 (+ 4,6 %) en matière de commerce de gros et de commerce intermédiaire. Seule la vente de biens de consommation non alimentaires maintient un taux de croissance comparable à ceux des années antérieures (+ 6,0 %), grâce notamment aux produits pharmaceutiques, à l'habillement et à la chaussure. En revanche, le commerce de gros de biens d'équipement professionnel , s'il reste positif (+ 2,8 %), ne connaît plus les taux de croissance des années 1997 à 1999 (environ 17 %) et 2000 (+ 8,9 %), du fait de la stagnation de l'investissement des entreprises industrielles. Quant aux activités concernant les biens intermédiaires non agricoles , elles stagnent globalement, de même que celles relatives aux produits alimentaires , les ventes de fruits et de légumes et de viandes étant en recul alors que celles des produits laitiers progresse. Enfin, le commerce de gros de produits agricoles bruts connaît une diminution comparable à celle de l'an dernier (- 3,8 %) en raison de la mauvaise campagne céréalière et de la chute des exportations vers les pays tiers.

Si le nombre de créations d'entreprises a moins chuté qu'en 2000 (- 3,8 % contre - 8,0 %), passant de 18.524 à 17.826, le taux des défaillances a été identique à celui de l'an passé (- 11,5 %), leur nombre s'élevant à 3.438. L' emploi salarié a stagné (+ 0,3 %, soit 2.600 employés pour un total de 983.000 salariés), interrompant les forts recrutements des années précédentes (plus de 43.300 en 1999 et 2000), de même que l' emploi non salarié (stable à 58.600 personnes).

Le CA en valeur du commerce de gros a progressé en glissement annuel de 2,5 % au premier trimestre 2002, tiré par les produits pharmaceutiques (+ 7,5 %) et malgré le recul du commerce de gros des biens intermédiaires non agricoles (- 0,8 %). En revanche, les défaillances d'entreprises sont en forte progression , expliquant pour l'essentiel la recrudescence observée au plan général dans le secteur du commerce sur les cinq premiers mois de l'année (4.300 défaillances d'entreprises commerciales, soit + 9 % par rapport à la même période de 2001). Près de 2.900 emplois salariés auraient pourtant été créés en net au premier trimestre 2002, ce qui laisse penser que le mouvement de défaillances ne traduit qu'une restructuration interne du secteur.

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