2. La facilité pour la réduction de la pauvreté et de la croissance (FRPC)

La contribution de la France au financement de la FRPC, le guichet de prêts concessionnels de longue durée du FMI s'élève à 11,30 millions d'euros en 2006.

Le financement de la FRPC, dont les besoins sont estimés à 1 milliard de DTS par an, fait actuellement l'objet d'un débat lié à la contestation de la fonction de prêteur de longue durée aux pays pauvres par certains Etats, dont les Etats-Unis, qui considèrent que le fonds doit remplir un rôle de conseil en matière de conduite de la politique économique mais laisser à la Banque mondiale le soin de financer des actions structurelles.

La France a défendu une solution de compromis qui préserve l'intervention du FMI dans les pays pauvres : le financement de la FRPC par des prêts bilatéraux a été maintenu jusqu'en 2007, une facilité contre les chocs exogènes pour les pays non couverts par la FRPC et la mise en place de programmes sans financement (PSI, Policy support instrument) ont été proposés.

3. La contribution aux banques régionales et aux fonds régionaux

Notre pays participe aux augmentations de capital de trois banques régionales : la Banque africaine de développement (BAD) et, dans des proportions moindres, à la société interaméricaine d'investissement (SII) et à la Banque ouest africaine de développement (BAOD).

Les crédits destinés à la BAD (24,5 millions d'euros) en 2006 représentent le dernier versement de la cinquième augmentation générale du capital de la Banque, décidée en 1998.

Le versement à la BOAD (0,6 million d'euros) est également le dernier, tandis 1,9 million d'euros sont destinés à la poursuite de l'apurement des arriérés français envers la SII.

Les contributions aux dernières reconstitutions du fonds africain de développement et du fonds asiatique de développement s'élèvent respectivement à 114,2 millions (deuxième de trois versements égaux) et 121,8 millions d'euros (deuxième de quatre versements égaux) pour 2006.

4. Les fonds sectoriels

Les contributions aux différents fonds sectoriels internationaux représentent 87,6 millions d'euros pour 2006.

Elles sont destinées à des domaines aussi divers que l'agriculture, l'eau et l'environnement, la sécurité nucléaire, la coopération technique ou la santé. Dans ce dernier domaine, la contribution française au fonds Sida figure depuis 2005 au budget du ministère des Affaires étrangères.

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