C. LES EFFETS POUR LE BUDGET DE L'OUTRE-MER DES ÉCONOMIES DÉCIDÉES PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE

Répondant à l'appel du ministre de l'économie et des finances, M. Jean Arthuis, qui avait demandé aux parlementaires de joindre leurs efforts à ceux du gouvernement pour réduire les dépenses publiques, les députés ont décidé de réaliser deux milliards d'économie sur l'ensemble du budget.

S'agissant du ministère de l'outre-mer, ils ont tout d'abord adopté un amendement d'un montant qualifié de « symbolique » par le ministre qui s'en est remis à la sagesse de l'Assemblée.

Après que M. de Rocca Serra eut recommandé dans son rapport à la commission des finances que les crédits de TANT (Agence nationale pour l'insertion et la promotion des travailleurs d'outre-mer) fussent augmentés de 9 millions de francs (suivant en cela une tradition établie depuis plusieurs années pour compenser la baisse constante des crédits qui lui sont affectés), la commission a émis un avis favorable à un amendement proposant de réduire ces crédits de 5 millions de francs, lequel fut adopté en séance publique.

Cette option ne récompense guère les efforts de gestion de cet organisme, pourtant signalés par le ministre et le rapporteur.

Mais surtout, lors de la deuxième délibération, ils ont adopté un amendement répartissant les économies non réalisées en cours d'examen des budgets des différents ministères et dont l'effet est de réduire de 48,2 millions de francs les crédits de paiement et dépenses ordinaires du ministère (dont 40 millions au détriment du FEDOM) et de 32,3 millions les autorisations de programme.

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