B. UNE MEILLEURE ARTICULATION ENTRE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET LES FORMATIONS TECHNOLOGIQUES ET PROFESSIONNELLES SUPÉRIEURES : LA MISE EN PLACE D'UN CURSUS CONTINU

La revalorisation de l'enseignement technologique et professionnel passe en tout premier lieu par une articulation plus satisfaisante entre les deux niveaux d'enseignement.

La vision claire d'un cursus complet du second cycle du second degré jusqu'aux formations d'excellence du supérieur (DESS, diplômes d'ingénieurs, grandes écoles...) pourrait en effet inciter de nombreux élèves, et leur famille, à choisir une filière technologique ou professionnelle, et plus encore si les possibilités de reprise d'études à l'issue d'une période d'activité professionnelle, se trouvaient clairement affichées.

Enfin, une cohérence plus satisfaisante doit être recherchée entre chaque type de baccalauréat, notamment non généraux et les diverses filières supérieures, du fait de la propension désormais de plus en plus générale des bacheliers à différer leur insertion professionnelle au-delà du premier grade universitaire qu'est le baccalauréat.

1. Le développement d'une filière technologique ou professionnelle continue du lycée jusqu'aux plus hauts diplômes universitaires

Les incidences de la réforme annoncée de la filière technologique supérieure sur l'organisation et le fonctionnement des formations technologiques du second degré font actuellement l'objet d'une réflexion à la direction des lycées et collèges.

Parallèlement à cette réflexion, la direction des lycées et collèges étudie les conditions d'une meilleure prise en compte des sciences de l'ingénieur dans le second degré, afin de mieux préparer les élèves des cursus scientifiques, qui le souhaiteraient, aux enseignements technologiques supérieurs.

Plus généralement, les élèves qui s'engageront dans la voie technologique et professionnelle au lycée doivent avoir l'assurance que leur orientation leur permettra de s'engager avec des chances réelles de réussite dans des formations supérieures, et que ceux qui choisiront un diplôme du second degré débouchant normalement sur une insertion professionnelle immédiate, BEP ou baccalauréat professionnel, seront assurés de pouvoir reprendre des études supérieures ultérieures après validation de leur expérience professionnelle et en utilisant des passerelles prévues à cet effet.

Cet objectif implique notamment que ces élèves puissent accéder, si leurs capacités le leur permettent, aux filières supérieures d'excellence sans emprunter à un moment ou à un autre de leur cursus, la voie de l'enseignement général.

Il suppose également que le problème de la poursuite d'études des bacheliers non généraux soit pris en compte de manière satisfaisante.

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