II. UNE POLITIQUE DE LA VILLE INDÉCISE ET ENCORE INSUFFISANTE EN TERMES DE SÉCURITÉ PUBLIQUE ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Après avoir examiné l'évolution des crédits budgétaires, votre commission a souhaité présenter quelques observations plus générales sur la conduite de la politique de la ville depuis la nomination de M. Claude Bartolone en avril 1998.

A. UNE POLITIQUE DE LA VILLE TOUJOURS À LA RECHERCHE D'UNE LIGNE CLAIRE

Depuis maintenant deux ans, la politique de la ville du Gouvernement, par delà les actions à caractère général de différents ministères, semble toujours à la recherche d'un axe fort.

Paradoxalement, depuis la déclaration de politique générale du Premier ministre qui avait mis la politique de la ville au rang de ses priorités, il est encore difficile de discerner quels dispositifs spécifiques vont être mis en place dans les quartiers.

1. Une intense activité de réflexion

On se souvient que le flou de la politique de la ville conduite sous l'égide de Mme Martine Aubry avait suscité certaines réserves dont votre commission s'était fait l'écho. A la fin de 1997, peu avant la nomination de M. Bartolone en tant que ministre délégué, la ministre de l'emploi et de la solidarité avait renvoyé au rapport demandé à M. Jean-Pierre Sueur, maire d'Orléans, qui " devait proposer les voies et moyens qui permettraient à la politique de la ville d'atteindre ses objectifs ".

Plus d'un an après sa parution, force était de constater que le rapport en question ne fournit pas une politique " clés en main ".

Votre rapporteur a déjà commenté dans son avis de l'année dernière les principaux aspects du rapport " Sueur ". Ce dernier se situe souvent au stade des déclarations d'intentions très générales, comme en témoignent, pour mémoire, les quatre premières propositions :

- " la politique de la ville appelle aujourd'hui une mobilisation nationale de grande ampleur sur une longue durée " ;

- " la ville du futur sera multipolaire " ;

- " beaucoup de quartiers relevant de la politique de la ville doivent être profondément transformés " ;

- " le niveau pertinent pour les décisions structurantes est celui de l'agglomération " .

Outre la difficulté à proposer des mesures concrètes, ce rapport ne lève pas une ambiguïté originelle : demandé par Mme Aubry sur les problèmes des banlieues en difficulté touchées par les processus d'exclusion et de ségrégation spatiale et sociale, il présente surtout une réflexion d'ensemble sur le rôle futur des villes et des agglomérations dans la société de demain.

Depuis mars 1998, le Gouvernement semble donc se hâter prudemment pour définir les contours de sa nouvelle politique de la ville en faveur des quartiers sensibles.

Signe peut-être d'un certain trouble conceptuel, on a assisté à la multiplication des colloques et des réunions organisés sous l'égide du ministère délégué. Votre commission ne conteste pas l'utilité de rencontres avec les différents acteurs de la société civile, elle souligne néanmoins que ces rencontres auraient plus de portée si elles permettaient d'articuler la réflexion des participants sur un projet plus précis.

De la politique de la ville à la " politique des colloques sur la ville "

17 mars à Montpellier : Rencontres nationales de la prévention de la délinquance

31 mars à Tours : Rencontres nationales des acteurs de l'éducation sur " l'éducation dans la ville : une responsabilité partagée "

6 mai à Paris : Rencontres nationales des élus de la politique de la ville

28 et 29 juin à Nantes : Rencontres nationales des acteurs de l'économie et de l'emploi : " Réussir la ville solidaire ".

Pour 1999, le bilan concret de l'action du Gouvernement est constitué soit des mesures générales prises au sein de divers ministères, soit de la préparation de mesures qui ne prendront effet qu'après 2000.

2. Des initiatives dispersées

a) L'approfondissement de la notion d'agglomération

Sur le plan législatif, le bilan du Gouvernement est constitué de mesures prises pour renforcer institutionnellement la notion d'agglomération :

- la loi n° 99-586 du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale qui crée la communauté d'agglomération.

La communauté d'agglomération est un établissement public de coopération intercommunale formant un ensemble de plus de 50.000 habitants, " d'un seul tenant et sans enclave " , autour d'une ou plusieurs communes centres de plus de 15.000 habitants. La communauté est notamment compétente en matière de politique de la ville dans la communauté (dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d'insertion économique et sociale d'intérêt communautaire ; dispositifs locaux, d'intérêt communautaire, de prévention de la délinquance) ;

- la loi n° 99-533 du 25 juin 1999 d'orientation pour l'aménagement et le développement durable du territoire institue le projet d'agglomération. Ce projet détermine, notamment, les orientations que se fixe l'agglomération en matière de développement économique et de cohésion sociale, d'aménagement et d'urbanisme, de transport et de logement, de politique de la ville, de politique de l'environnement et de gestion des ressources.

Le ministère de la ville est assurément partie prenante de ces textes mais ces réformes institutionnelles ne constituent pas une modification législative substantielle du dispositif de la politique de la ville.

Pour l'avenir est annoncé l'examen d'un projet de loi " Urbanisme, habitat, déplacements ", préparé sous l'égide du ministre de l'équipement, des transports et du logement, qui devrait réviser les dispositions applicables en matière de réalisation de logements sociaux prévues par la loi d'orientation pour la ville de 1991.

b) Le dispositif de lutte contre les discriminations

Dans le domaine de l'intégration, le Gouvernement a mis en place des dispositifs de lutte contre les discriminations qui pourraient être utiles aux jeunes résidant dans les quartiers. Mais là encore ce dispositif ne s'adresse pas spécifiquement aux zones urbaines sensibles.

Au premier trimestre 1999, le ministre de l'intérieur a mis en place, dans chaque préfecture, une commission départementale d'accès à la citoyenneté (CODAC). Ces commissions sont chargées de recueillir les informations sur les discriminations dont sont notamment victimes les jeunes issus de l'immigration en matière d'embauche, de logements ou de loisirs.

Par ailleurs, le 6 avril 1999, M. Jean-Michel Belorgey, Conseiller d'Etat, a remis à Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité, un rapport intitulé " Lutter contre les discriminations " où il se prononce en faveur de la mise en place d'une autorité indépendante en ce domaine.

Par arrêté du 31 mai 1999, Mme Martine Aubry a instauré pour six ans, un groupe d'étude sur les discriminations (GED) constitué sous la forme d'un groupement d'intérêt public dont la première réunion s'est tenue le 24 septembre dernier. Le ministère de la ville participe à ce GIP.

3. Des projets pour l'après 2000

a) Les contrats de ville

L'action du ministère délégué semble donc être focalisée sur la préparation de la prochaine génération des contrats de ville (2000-2006) qui doivent être signés d'ici la fin de cette année.

Les nouveaux contrats de ville doivent dépasser l'échelle du quartier pour être élargis aux villes et aux agglomérations et doivent aller de pair avec une plus forte implication des conseils généraux. La participation des habitants à la définition et à la mise en oeuvre des contrats doit être améliorée.

Les contrats de ville, conformément aux orientations fixées par le Premier ministre dans sa circulaire du 31 décembre 1998, ont été préparés au cours de 1999, dernière année de mise en oeuvre du XIe Plan (1995-1999).

Votre rapporteur a été informé que, au cours du premier semestre 1999, les préfets de département ont engagé avec les collectivités locales susceptibles de s'inscrire dans le dispositif contrats de ville " des diagnostics partagés ".

Sur la base des premiers éléments de ces diagnostics, les préfets de région ont arrêté, en conférence administrative régionale, la liste des sites bénéficiaires à terme d'un contrat de ville. Un document commun d'orientation établi entre les partenaires au plan local a servi de base à la préparation du contrat proprement dit ; celle-ci a dû se dérouler au cours du deuxième semestre 1999.

Dans le même temps, en application de la circulaire précitée du Premier ministre, les préfets de département ont proposé aux conseils généraux la signature d'une convention particulière sur la politique de la ville qui pourra s'accompagner de la signature des contrats de ville. Selon la DIV, il apparaît que les conseils généraux ont bien été associés à la phase de préparation des contrats de ville. Les conseils régionaux détermineront leur participation à la politique de la ville dans le cadre des contrats de plan Etat-région (CPER) mais, d'ores et déjà, une partie d'entre eux sont partie prenante des travaux locaux.

Les contrats de ville 2000-2006 doivent constituer la procédure de contractualisation unique de la politique de la ville. Ils pourront concerner aussi bien des agglomérations que des villes petites ou moyennes, si la gravité des problèmes rencontrés dans ces aires urbaines, la capacité de mobilisation et de coopération des acteurs locaux ainsi que la qualité du projet collectif d'action solidaire le justifient ; ils reposeront dans toute la mesure du possible sur une démarche intercommunale, s'appuyant sur les établissements publics de coopération intercommunale ou sur une " intercommunalité de projet ".

Il faudra attendre la signature effective des contrats de ville pour savoir si ces engagements seront tenus.

b) Les grands projets de ville

Le Gouvernement -semble-t-il conscient de l'importance des attentes insatisfaites dans le domaine de la politique de la ville- a esquissé un nouveau dispositif, dont l'effet ne pourra se faire sentir qu'après 2000.

Ainsi, lors de son intervention aux Journées parlementaires du groupe socialiste du 27 septembre dernier, le Premier ministre, dans le cadre de ce qu'il qualifie de " deuxième étape " de son action, a déclaré vouloir engager un programme de rénovation urbaine et de solidarité. Celui-ci repose sur la future loi " urbanisme, habitat, transports " mais aussi sur la " réalisation, sur cinq ans, de 50 " grands projets de ville " combinant projet urbain, projet social et projet de revitalisation économique dans les quartiers en difficulté ".

Interrogé en commission sur le contenu de ces grands projets de ville (GPV) et leur différence par rapport aux grands projets urbains (GPU) lancés par Mme Simone Veil en 1993, M. Claude Bartolone les a caractérisés par l'ambition de leurs objectifs.

Les GPV doivent éviter le cloisonnement entre investissement et fonctionnement et " penser la globalité des problèmes " en prenant en compte les questions liées aux finances communales.

L'objectif est de traiter à la fois les difficultés internes au quartier, notamment par des interventions sur le foncier bâti, mais aussi les mécanismes d'exclusion sociale à l'échelle de l'agglomération.

Le GPV vise donc à assurer la synthèse entre les diverses dimensions de la politique de la ville, urbanisme, socio-culturelle, éducation, économique.

M. Claude Bartolone a précisé que les GPV devraient permettre de mobiliser entre 10 et 30 millions de francs par site par an, soit, compte tenu de l'effet de levier, un engagement total de 300 millions de francs à 1 milliard de francs par an sur la période des prochains contrats de plan.

Les GPV constituent un projet ambitieux mais ce n'est qu'au vu du nombre et de la liste des sites retenus que l'on saura si les crédits sont à la hauteur des objectifs affichés.

Les informations plus précises sur les GPV sont repoussées aux journées de Vaulx-en-Velin les 9 et 10 décembre prochains.

S'agissant du budget 2000, les crédits alloués aux GPV ne marquent pas une rupture par rapport aux anciens GPU. Les crédits de fonctionnement passent de 45 à 57 millions de francs alors que le nombre de grands projets devrait passer de 13 à 50 ; en investissement, le montant des autorisations de programme reste inchangé à 95,2 millions de francs. Une enveloppe de crédits exceptionnels doit être décidée lors d'un prochain CIV le 14 décembre prochain.

Votre rapporteur regrette que l'information sur les " détails " des GPV ait été repoussée au cours du mois de décembre alors que la présente discussion budgétaire aura été largement entamée.

Si l'on peut se féliciter que le Gouvernement tente enfin de mettre en place un mécanisme approprié pour les quartiers sensibles qui connaissent la situation la plus difficile, il est dommage néanmoins que ce dispositif intervienne si tardivement et qu'il se caractérise, au moment où l'on met en place le budget pour 2000, par une certaine imprécision.

4. Des attentes toujours fortes

Le programme national de renouvellement urbain apparaît d'autant plus tardif que les quartiers en difficulté présentent des indicateurs économiques et sociaux très dégradés et que l'attente des populations y est toujours forte.

a) Des quartiers qui concentrent les difficultés

La DIV a peu progressé quant à la connaissance statistique des quartiers sensibles. Il est précisé néanmoins que les données du recensement INSEE de 1999 sont actuellement en cours de traitement. Seul le dénombrement provisoire de la population des communes est actuellement disponible. Les données décrivant les caractéristiques des habitants des quartiers et de leur logement devraient être progressivement mises à disposition entre la fin du premier semestre 2000 et la fin du premier semestre 2001.

En 1997, la délégation interministérielle à la ville a fait réaliser par l'Institut national des statistiques et des études économiques (INSEE) une exploitation particulière du recensement général de la population de 1990 pour préciser et réactualiser la situation socio-démographique des zones urbaines sensibles (ZUS), des zones de redynamisation urbaine (ZRU) et zones franches urbaines (ZFU) instituées par la loi n° 96-987 du 14 novembre 1996 relative à la mise en oeuvre du pacte de relance pour la ville. Ces données sont toujours les plus récentes qui soient disponibles.

Il est à noter que quatre régions représentent à elles seules plus de la moitié de la population résidant dans un quartier prioritaire : l'Ile-de-France (30 % des habitants des ZUS de la métropole), le Nord-Pas-de-Calais (9,2 %), Provence-Alpes-Côte d'Azur (8,6 %) et Rhône-Alpes (8,5 %).

La population des quartiers identifiés dans les contrats de ville est de 6,5 millions de personnes, pour 17 millions d'habitants dans les communes signataires des contrats de ville.

En métropole, la population de ces quartiers est de 4.688.000 habitants dans les ZUS (soit 8,2 % de la population française), 3.238.000 dans les ZRU (soit 5,6 % de la population française) et 724.000 dans les ZFU (soit 1,4 % de la population française).

Le taux de chômage moyen est de 18,9 % dans les ZUS, de 20,6 % dans les ZRU et de 21,3 % dans les ZFU. Le chômage touche particulièrement les jeunes : en mars 1990, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans s'élevait à 28,5 % dans les ZUS, 30,2 % dans les ZRU et 31,2 % dans les ZFU alors que ce même taux était de 21,1 % dans l'ensemble des agglomérations où se situent ces quartiers et de 19,9 % pour la France métropolitaine.

Taux de chômage dans les quartiers prioritaires

(en pourcentage)

 

ZUS

ZRU

ZFU

Agglomérations ayant une ZUS

Taux de chômage des 15 à 59 ans (hommes)

15,4

16,6

17,0

7,9

Taux de chômage des 15 à 59 ans (femmes)

23,5

25,8

27,0

10,4

Taux de chômage des 15 à 24 ans (hommes)

24,1

25,4

26,3

17,2

Taux de chômage des 15 à 24 ans (femmes)

33,5

35,6

36,1

24,7

Taux de chômage (ensemble)

18,9

20,6

21,3

11,6

Source : recensement de la population de 1990, INSEE - " INSEE- Première " n° 573 - avril 1998.

Enfin la part des ménages dont la personne de référence est de nationalité étrangère est en moyenne de 16 %, soit le double du taux prévalant dans l'ensemble des agglomérations.

Toutefois, cette moyenne recouvre une grande variabilité des situations locales, allant d'une absence de sur-représentation par rapport à la réalité communale (pour environ une ZUS sur 10) à des situations où la proportion de ménages étrangers dans la ZUS est plus de trois fois plus élevée que sur l'ensemble de la commune (dans un peu plus de 10 % des cas).

Par ailleurs, en 1993-1994, l'INSEE a réalisé une étude sur 500 quartiers dits " sensibles " qui dresse un inventaire des handicaps économiques sociaux et culturels de ces quartiers et montre que l'exclusion est un phénomène social avant d'être urbain 5( * ) .

Tous les indicateurs sociaux ne sont pas " alarmants " dans chacun des quartiers, mais ces derniers présentent bien, en moyenne, un profil dégradé aussi bien par rapport à l'agglomération dont ils font partie qu'en comparaison de la moyenne nationale : ainsi, 45 % des jeunes de 16 à 25 ans vivent-ils dans un ménage touché par le chômage contre 24 % en moyenne nationale ; l'habitat est souvent de médiocre qualité : la mauvaise isolation acoustique concerne 59 % des habitations dans les quartiers contre 31,6 % en moyenne nationale.

Le poids de l'aide sociale dans les revenus est particulièrement important : pour 26,1 % des ménages, les prestations sociales représentent plus du quart des revenus déclarés contre 13,6 % en moyenne nationale.

Enfin, il est frappant de constater que 66 % des habitants se sentent en sécurité dans un quartier sensible contre 86,2 % en moyenne nationale.

b) Les attentes des populations

A l'occasion des rencontres nationales des acteurs de prévention de la délinquance, la DIV a fait réaliser un sondage par la SOFRES auprès des habitants dans les quartiers, sur les points à améliorer dans les quartiers.

Ce travail présente un double intérêt.

Tout d'abord, il illustre que le discours pessimiste des experts de la politique de la ville, eux-mêmes sondés à travers un échantillon particulier, ne se situe pas en phase avec la réalité des sentiments exprimés par les habitants sur le terrain. Il arrive parfois que " le pessimisme " des experts mette en scène une vision du quartier " complètement décalée " par rapport à celle que renvoient les habitants eux-mêmes.

Par ailleurs, ce sondage est intéressant en ce qu'il souligne la réalité de la perception des besoins des habitants sur le terrain.

Question : dites-moi si vous considérez comme essentiel, important, secondaire ou inutile chacun des points suivants dans le quartier dans lequel vous habitez ?

 

Essentiel
%

Important
%

Secondaire
%

Inutile
%

NSP (1)
%

La sécurité

58

37

3

1

1

L'emploi dans le quartier ou à proximité

57

35

4

2

2

La propreté

53

40

4

3

-

Les écoles

44

37

7

5

7

Les espaces verts

39

41

13

6

1

Les équipements sportifs et culturels

39

41

12

5

3

La beauté des bâtiments

38

39

16

6

1

Le niveau du bruit

37

40

14

8

1

Les transports en commun

36

35

14

12

3

La qualité de votre logement

35

40

13

10

2

Les commerces

35

38

16

10

1

La circulation et le stationnement

33

38

18

9

2

Les relations avec votre voisinage

31

37

17

14

1

La diversité des habitants

31

34

17

12

6

Source : Sondage SOFRES mars 1999

(1) Ne se prononcent pas


Les habitants des quartiers considèrent d'abord comme " essentiel " d'améliorer les deux points suivants : la sécurité (à 58 %), l'emploi dans le quartier ou à proximité (à 57 %). Or, dans ces deux domaines, le jugement sur l'action du Gouvernement ne peut que rester nuancé.

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