V. LA PROTECTION ET L'AMÉNAGEMENT DU LITTORAL

A. PROTECTION DU LITTORAL

Le dispositif français de lutte contre les pollutions marines accidentelles distingue traditionnellement la lutte en mer (POLMAR-mer) et la lutte à partir du rivage (POLMAR-terre). Les moyens pour lutter en mer sont assumés par le ministère de la Défense, le ministère de l'Equipement, du Logement et des Transports étant chargé de la préparation de la lutte sur le littoral.

Le tableau suivant met en avant la forte progression des moyens consacrés par le ministère de l'équipement, des transports et au logement à la protection du littoral dans ce cadre.



Si cette hausse a commencé avant la catastrophe de l'Erika, cette dernière a entraîné une accélération de la progression des crédits, en particulier des moyens d'investissement afin de permettre la reconstitution du stock des matériels POLMAR, notamment les barrages, considérablement endommagés par la nature de la marée noire et surtout par la violence des tempêtes subies. En 2000, 7,32 millions d'euros (48 millions de francs) d'autorisations de programme ont été ouverts.

Pour ce qui est de la dotation de fonctionnement , elle couvre les dépenses de fonctionnement et d'entretien des équipements dans les treize centres de stockage de matériels POLMAR, ainsi que les coûts liés aux exercices de préparation. Ces exercices sont nécessaires à la préparation des hommes mais aussi à la vérification du matériel et des plans de pose des barrages, à l'actualisation des plans départementaux POLMAR-terre et au développement de la connaissance réciproque des diverses administrations concernées, pour rendre plus efficace le travail en commun en temps de crise. C'est pourquoi l'augmentation de la dotation d'un quart en 2001 a été utilisée pour augmenter le nombre d'exercices, conformément à l'objectif fixé lors des comités interministériels de la Mer de l'année 2000.

Le projet de loi de finances pour 2002 confirme l'augmentation des moyens puisque les dotations en dépenses ordinaires (chapitre 35-33, article 20) sont portées à 686 000 euros (4,5 millions de francs) et que les autorisations de programme (chapitre 55-30, article 90), après avoir été augmentées en 2000, sont maintenues au niveau atteint, soit 1,22 million d'euros (8 millions de francs).

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