IV. LES BESOINS SOUS-ESTIMÉS DE LA GENDARMERIE

La période de programmation a également été marquée par l'apparition des besoins nouveaux -ou sous-estimés- en matière de sécurité intérieure. De fait, la part des ressources affectée à la Gendarmerie s'est avérée plus importante que prévue initialement.

Sur la période de programmation 1997-2002, le total des dépenses de fonctionnement cumulées s'établit comme suit, en milliards de francs courants :

- Armée de Terre : 184,0 milliards de francs, soit 30,0 % du total

- Services communs : 148,4 milliards de francs, soit 24,2 % du total

- Gendarmerie : 124,9 milliards de francs, soit 20,4 % du total

- Air : 77,9 milliards de francs, soit 12,6 % du total

- Marine : 77,3 milliards de francs, soit 12,6 % du total

Il en ressort que les coûts de fonctionnement (y compris RCS) de la Gendarmerie auront représenté un cinquième du total des dépenses du titre III , soit l'équivalent des dépenses de l'armée de l'Air et de la Marine réunies.

Cette situation reflète bien l'évolution intervenue au cours de la période, marquée par une progression plus importante des crédits de fonctionnement de la Gendarmerie, au regard de ceux des trois armées, demeurés pratiquement stables, voire décroissants.



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