B. LA CONTRIBUTION DE LA RÉFORME DE L'ÉTAT

La réforme de l'Etat, et, en particulier, la réflexion qui l'accompagne sur les missions de l'Etat, doivent permettre de justifier le « redimensionnement » du périmètre de l'action publique, et, partant, une baisse des effectifs.

Cependant, votre rapporteur spécial est convaincu que certaines diminutions d'effectifs peuvent se justifier sans qu'il soit besoin de réfléchir beaucoup plus longtemps. Par exemple, est-il admissible que plus de 2500 « surnombres académiques » du ministère de l'éducation nationale n'enseignent jamais tout en étant rémunérés, et que le nombre d'enseignant du second degré ait continuellement augmenté de 1998 à 2002 alors que le nombre d'élèves diminuait ? Débusquer ce type de situation et y porter remède ne requiert aucun développement conceptuel particulier.

Il n'a évidemment pas échappé à votre rapporteur spécial que la méthode consistant à redéfinir préalablement les missions de l'Etat pour parvenir, in fine , à la réduction des effectifs permet de substituer un discours axé sur le qualificatif à celui, axé sur le quantitatif, qu'avait entamé le précédent gouvernement, et qui avait mené à de nombreuses levées de bouclier et finalement à l'abandon de la réforme.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page