CONCLUSION

Votre rapporteur estime revêt une importance particulière pour trois raisons principales :

- le soutien de la France au Liban et à une région où la paix doit être recherchée avec persévérance ;

- le développement du partenariat euro-méditerranéen qui est essentiel à l'avenir pacifique commun des peuples du Nord et du Sud et au dialogue des civilisations ;

- et enfin, à nos entreprises et au développement de l'emploi en France car les échanges supplémentaires permis par ces accords sont de nouvelles opportunités.

C'est pourquoi, sous le bénéfice des ses observations, votre rapporteur vous demande d'approuver le présent projet de loi.

EXAMEN EN COMMISSION

Sous la présidence de son Président, M. André Dulait, la commission a examiné le présent rapport lors de sa séance du 30 avril 2003.

A la suite de l'exposé du rapporteur, M. Louis Moinard a souhaité obtenir des précisions sur le rôle des Etats et de l'Union européenne dans la négociation de ces accords ainsi que la position de la Syrie sur cet accord.

M. Serge Vinçon, rapporteur, a alors indiqué que l'accord, négocié par la Commission européenne, devait être ratifié par chacun des Etats. La Syrie reste attentive à l'évolution économique du Liban, cet accord étant un gage d'ouverture et offrant des perspectives nouvelles de développement pour chacun des pays de la région.

La commission a alors approuvé le présent projet de loi.

PROJET DE LOI

(Texte proposé par le Gouvernement)

Article unique

Est autorisée la ratification de l'accord euro-méditerranéen instituant une association entre la Communauté européenne et ses Etats membres, d'une part, et la République libanaise, d'autre part (ensemble deux annexes, cinq protocoles, un acte final, treize déclarations communes et deux déclarations unilatérales), signé à Luxembourg le 17 juin 2002, et dont le texte est annexé à la présente loi 1( * ) .

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