B. DES EFFETS NÉGATIFS SUR LE NIVEAU DES PRIX ET DES REVENUS

La conjonction entre des niveaux élevés de production et de stocks, et une atonie de la demande, provoque un effet de ciseau aboutissant à une baisse des cours et des revenus.

Ainsi, le cours des vins de table a atteint un plancher au début de la campagne 2005-2006, se situant à 2,70 euros par degré/hectolitre, soit une baisse de 37 %. S'il est ensuite remonté pour se stabiliser entre 3,10 et 3,30 euros par degré/hectolitre au mois de mars 2006, il est à nouveau redescendu depuis et se trouvait à la mi-juin à 2,65 euros par degré/hectolitre.

Le cours des vins de qualité , par nature plus élevé que celui des vins de table, est toutefois lui aussi nettement tiré à la baisse. Ainsi, au mois de janvier de cette année, le prix à l'hectolitre était, pour le groupe le plus représentatif -Bordeaux- de 90 euros, contre 102 euros en mars 2005 et 120 euros en moyenne durant les campagnes 2001/2002 et 2003/2004.

Cette baisse des cours, non compensée par une croissance des volumes commercialisés, a conduit à un appauvrissement global des producteurs. Selon les chiffres révisés publiés par le ministère de l'agriculture et de la pêche le 26 juin 2006, la baisse du revenu moyen dans le secteur agricole en 2005 « a été particulièrement marquée pour la viticulture », où le recul est de 56 %.

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