C. DES CONSÉQUENCES PRÉJUDICIABLES

Le vieillissement du bâti pourrait, faute d'une réaction d'envergure, entraîner des conséquences extrêmement préjudiciables : risque économique pour les propriétaires en cas de vacance prolongée, risque de dégradation de l'image du quartier et risque de « rupture urbanistique », c'est-à-dire d'abandon de certains quartiers.

Ces conséquences sont d'autant plus préjudiciables que la compétitivité du site est également affectée par la concurrence accrue des quartiers d'affaires qui se développent au niveau européen. Quelques chiffres illustrent celle-ci : sur les dix groupes mondiaux implantés à La Défense en 1995, sept ne le sont plus en 2006. Entre 2000 et 2006, Londres a attiré le quart des implantations de sièges sociaux et plate-formes tertiaires en Europe, contre seulement 5 % pour l'Ile-de-France. Aujourd'hui même, l'installation de la salle des marchés d'une importante banque française, et des 4.500 emplois concernés, est suspendue à la mise en oeuvre effective du plan ainsi qu'à la sécurisation du droit de l'urbanisme qui lui est attachée : à défaut, c'est la place de Londres qui accueillerait ce projet.

Or l'attractivité de La Défense a des conséquences sur celle de la région Ile-de-France dans son ensemble : loin d'être en concurrence avec les nouveaux pôles tertiaires qui se développent autour de Paris, le quartier contribue directement au niveau de l'attractivité globale de la région dans la compétition européenne et internationale.

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