3. L'institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM)

Crédits de l'INSERM

inscrits au budget de la recherche

1995

LFI

1996

LFI

1997

LFI

EFFECTIFS

- Chercheurs

2 127

2 127

2 115

- ITA

2 786

2 778

2 764

TOTAL

4 913

4 905

4 879

DOTATIONS BUDGETAIRES

(En millions de francs)

Dépenses ordinaires (TITRE III)

1 732,77

1 856,23

1 884,45

Dépenses en capital (TITRE VI )

Autorisations de programme

dont

594,76

593,93

577,99

- soutien de programmes

459,66

458,83

450,89

- autres autorisations de programme

135,10

135,10

127,10

Crédits de paiement

600,24

603,26

582,79

DOTATIONS TOTALES (DO+CP)

2 233,01

2 459,49

2 467,24

En 1997, l'INSERM devrait engager de nouveaux programmes fondés notamment sur les trois priorités retenues par le comité interministériel : génétique, microbiologique et biothérapie.

S'agissant des domaines dits "transversaux", l'Institut souhaite structurer son action dans le domaine de la génétique et organiser la continuité de celle-ci sur l'ensemble du champ biomédical et clinique. Il participera au projet sur le séquençage et s'intéressera à ses utilisations à des fins thérapeutiques et diagnostiques. En matière de microbiologie, l'INSERM contribuera à la réalisation du programme préparé en collaboration avec le CNRS et l'INRA. S'agissant de la biothérapie, il privilégiera les recherches sur la thérapie génique, la thérapie cellulaire, la vaccinologie et les greffes d'organes et de tissus.

En ce qui concerne les grandes priorités médicales, -cancer, maladies cardio-vasculaires, maladies infectieuses, maladies des organes, des sens et maladies dégénératives- l'INSERM organisera, par la négociation de contrats quadriennaux d'objectifs avec les laboratoires concernés, une "interaction la recherche fondamentale à la recherche clinique et en santé publique. Sera spécialement développée tant sur le plan étiologique que sur ceux du diagnostic et de la thérapeutique la recherche sur les maladies infectieuses.

Trois autres champs de recherche seront privilégiés en 1997 :

-l'immunologie,

- les grands essais thérapeutiques multi-centriques,

- et la santé publique, domaine où l'INSERM peut s'appuyer sur une compétence incontestée en épidémiologie.

Relevons encore que les crédits consacrés à la recherche cancérologique par les organismes (INSERM, CNRS, CEA, INRA...) et les fondations de recherche (Instituts Pasteur, Institut Curie, Institut Gustave Roussy...) auront atteint plus de 800 millions de francs en 1995. S'y ajoutent les financements provenant des structures universitaires et hospitalières et les crédits incitatifs du programme hospitalier de recherche clinique du ministère de la santé et ceux du Centre international de la recherche sur le cancer de Lyon et du Laboratoire européen de biologie moléculaire pour la recherche fondamentale.

Au total, 213 laboratoires (dont 113 à l'INSERM), 650 chercheurs publics (dont 299 proviennent de l'Institut) et 1.070 millions de francs sont mobilisés dans la recherche cancérologique.

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