CHAPITRE PREMIER - VUE D'ENSEMBLE SUR LES CRÉDITS

I. : LA PREMIÈRE PRIORITÉ DU BUDGET DE L'ÉTAT

En 1997, les crédits du travail s'élèveront à 103 milliards de francs, en progression de 3,5 %. Compte tenu des dotations inscrites en faveur de l'emploi au budget des charges communes : 47,3 milliards de francs, le total des crédits destinés à l'emploi s'élève à 150,3 milliards de francs, en progression de 8 % par rapport à 1996 : cette progression est dix fois supérieure à celle de l'ensemble des budgets civils (+ 0,8 % en 1997).

L'ensemble des crédits pour l'emploi représentent ainsi en 1997 près de 10 % des dépenses de l'État.

Crédits pour l'emploi en 1997

II. UN EFFORT D'ÉCONOMIE

Cette progression des crédits pour l'emploi s'accompagne d'un effort d'économie important.

A. AU BUDGET DU TRAVAIL

La révision des services votés atteint - 13,515 milliards de francs au total, résultant de plusieurs démarches :

- une consolidation de la régulation budgétaire de 1996 qui porte sur 145,40 millions de francs en 1997,

- un étalement sur trois ans des deux dernières années du contrat de plan État-régions : - 186 millions de francs,

- une réduction du nombre de bénéficiaires des dispositifs existants : - 1.189,9 millions de francs (stages d'insertion et de formation à l'emploi collectifs pour les chômeurs de longue durée, préretraites progressives),

- une réduction du nombre de bénéficiaires résultant de réformes des dispositifs : - 1.690,5 millions de francs (réforme des préretraites progressives, réforme du contrat initiative-emploi),

- une réduction de la participation de l'État à certains dispositifs sans contrepartie : 5.396 millions de francs (recentrage du contrat initiative-emploi, suppression de la prime aux chômeurs créateurs d'entreprises...)

- un transfert de financements sur d'autres partenaires : 4.021,7 millions de francs (réduction du cofinancement avec l'UNEDIC de l'allocation formation reclassement, transfert de la garantie de ressources en milieu ordinaire à l'association nationale pour la gestion du fonds d'insertion professionnelle des handicapés...).

B. AU BUDGET DES CHARGES COMMUNES

La révision des services votés porte sur 1.504 millions de francs résultant de la suppression du dispositif de l'aide au premier emploi des jeunes, institué en avril 1994.

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