C. LES EVOLUTIONS TENDANCIELLES

Les évolutions du BAPSA pour 1997 s'inscrivent dans une perspective de moyen terme que la Cour des Comptes a bien mise en valeur.

Pour le risque vieillesse , les projections démographiques laissent prévoir, à moyen terme, une baisse sensible du nombre des retraités non salariés (conjoints et veuves incluses) après 2005 : leur nombre devrait évoluer de 2.108.387 personnes en 1994 à 1.587.500 en 2015. Le rapport démographique entre actifs cotisants et total des retraités (titulaires de droits directs âgés de plus de 60 ans) devrait néanmoins continuer à se dégrader, surtout entre 1994 et 2000, passant de 0,441 en 1994 à 0,402 en 2000 et 0,39 en 2015.

Pour les salariés, le rapport 20-60 ans/+ 60 ans devrait augmenter régulièrement jusqu'à l'an 2000, puis se stabiliser. Il n'est pas possible d'établir, comme pour les non salariés, des projections relatives au rapport entre les actifs et les retraités. En effet, la carrière des salariés est généralement courte et s'accompagne fréquemment de migrations vers un autre régime.

Pour le risque maladie, la situation est très contrastée entre les salariés et les non salariés. S'il est difficile d'établir des projections à long terme pour les salariés, on peut toutefois anticiper une relative stabilité compte tenu, notamment, de la structure démographique de ce régime. La population des non salariés devrait nettement diminuer au cours des prochaines décennies mais connaître également un vieillissement important. Les projections démographiques établies par la caisse centrale en 1993 laissent prévoir une nette diminution de la population protégée, qui passerait
• de 5.133.000 à 3.405.000 personnes entre 1990 et 2010.

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