2. Les différents types d'arrêtés

• Les arrêtés préfectoraux

Au nombre de sept , ils sont gérés, la plupart du temps, par les Directions départementales de l'équipement (DDE) [13] .


Département Date
Charente Maritime (17) 18 février 1985
Deux Sèvres (79) 18 juillet 1989
Dordogne (24) 26 juin 1996
Guadeloupe (971) 7 juin 1994
Guyane (973) 18 mars 1992
Landes (40) 12 juillet 1993
Vendée (85) 14 novembre 1984

La Charente Maritime

Deux arrêtés précédents avaient été pris en 1952 et 1963.

Celui en vigueur contient :

- la liste des communes contaminées en 1984,

- l'obligation dans ces communes d'effectuer un traitement préventif ou curatif lors de la rénovation d'immeubles,

- l'obligation, pour le traitement des sols, d'utiliser des produits figurant sur une liste établie par le DDE.

Les Deux Sèvres

L'arrêté antérieur était de 1968.

Les Landes

Cet arrêté est le plus récent.

Il donne plus de précision sur l'attestation de l'état sanitaire à fournir concernant les immeubles, lors de toute transaction immobilière. En effet, cette attestation peut être un rapport de visite, mais aussi un certificat de garantie de traitement antérieur.

D'autre part, l'article 8 comporte les destinataires de cet arrêté, d'où une meilleure information.

La Vendée

Dans celui-ci, aucune attestation sanitaire n'est exigée.

Il donne la liste des communes infestées et prescrit une obligation de traitement dans ces communes, lors de travaux de terrassement et ainsi que l'obligation pour les maîtres d'ouvrages intervenant dans d'autres communes de déclarer, à la mairie, les nouveaux points d'infestation.

• La Guadeloupe

L'arrêté précédent datait du 16 juin 1971.

Il regroupe des articles spécifiques à ce département d'outre mer.

L'article 1 définit les risques sur la Guadeloupe. En effet, les effondrements accidentels lors des cyclônes et séismes peuvent être limités par une meilleure mise en oeuvre des matériaux de construction.

L'article 2 réglemente les importations de bois.

L'article 9 oblige l'utilisation de bois de classe 3 antitermites.

L'article 11 prévoit des prélèvements, par un organisme agréé, pour effectuer des contrôles de traitement.

L'article 12 précise une limite de validité de l'attestation sanitaire. Celle-ci est de trois mois.

L'article 13 oblige tout propriétaire ou occupant ayant découvert la présence de termites à en faire la déclaration au service de l'Urbanisme de la Mairie. Suite à cette déclaration, un traitement devra être effectué dans un délai fixé par les autorités.

• Les arrêtés municipaux

Ils sont au nombre de 27 et sont gérés, le plus souvent, par les services techniques des mairies.


Département Commune Date
Alpes-maritimes (06) Antibes 10 février 1995
Alpes-maritimes (06) Roquebrune Cap Martin 20 octobre 1993
Bouches du Rhône (13) Arles 12 janvier 1993
Charente (16) Angoulême mars 1990
Charente (16) Cognac 4 septembre 1990
Charente (16) Ruelle 19 avril 1991
Dordogne (24) Bergerac 10 janvier 1990
Haute-Garonne (31) Toulouse 18 juin 1993
Gers (32) Condom 3 mars 1996
Gironde (33) Bordeaux 28 juin 1989
Gironde (33) Cenon 9 février 1990
Gironde (33) Gradignan 22 janvier 1992
Gironde (33) Lège-Cap Ferret 26 décembre 1995
Gironde (33) Le Haillan 15 décembre 1992
Gironde (33) Libourne
Gironde (33) Merignac 23 septembre 1991
Gironde (33) Pessac 2 octobre 1990
Gironde (33) Saint-Medard en Jalles 24 juin 1992
Gironde (33) Talence 3 mars 1992
Gironde (33) Villenave d'Ornon 8 avril 1992
Inde et Loire (37) Saint-Cyr sur Loire 4 janvier 1983
Maine et Loire (49) Montreuil Bellay 14 août 1993
Maine et Loire (49) Seiche sur le Loir 25 avril 1977
Maine et Loire (49) Souzay Champigny 12 juillet 1994
Tarn (81) Albi 17 février 1995
Val de Marne (94) Maisons Alfort 14 mai 1985
Var (83) Sainte-Maxime 17 octobre 1994

La liste suivante énonce les points particuliers de certains arrêtés municipaux.

Albi

Dans cet arrêté, les personnes qualifiées pour effectuer les attestations sanitaires sont précisées. Il s'agit :

- des applicateurs agréés CTB-A+, pour les termites ;

- des experts spécialisés dans ce domaine et assurés pour leur responsabilité.

La durée de cette attestation est de six mois.

Angoulême

L'obligation est faite pour les propriétaires d'informer la mairie de la présence de termites.

L'article 7 prévoit le traitement des branchements aux différents réseaux, dans les zones reconnues infestées.

Antibes

La durée de l'attestation est de moins d'un an.

Bordeaux

Cet arrêté est le plus ancien dans la Gironde.

Maisons-Alfort

Le seul arrêté en Ile-de-France : il prévoit la délimitation d'une zone et l'obligation de détermiter dans cette zone.

Roquebrune Cap Martin

Il prévoit la délimitation d'une zone et l'obligation de détermiter dans cette zone.

Saint-Cyr sur Loire

Cet arrêté, quoique ancien, est relativement complet. Il délimite une zone infestée et applique dans cette zone tous les articles généraux (élimination des bois infestés, traitement préventif...), sauf les clauses relatives à l'attestation parasitaire. Par contre, il proscrit l'emploi du bois pour les clôtures, pergolas, portiques, tuteurs d'arbres..

Seiches sur le Loir

Cet arrêté est le plus ancien. Il donne la liste des propriétés atteintes par les termites et autorise les services techniques de la mairie à y pénétrer pour traiter.

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En conclusion, l'analyse des différents arrêtés existants, tant préfectoraux que municipaux, met en évidence la grande diversité des mesures réglementaires adoptées à quelques exceptions près. On peut ainsi considérer que les mesures adoptées pour lutter contre les termites n'assurent pas une couverture homogène sur l'ensemble du territoire français concerné. Dans ce cas, seule une réglementation nationale peut régler le problème et permettre de contrôler efficacement ce fléau.

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