III. L'EXÉCUTION DES CRÉDITS EN 1997

A. LES ARRÊTÉS D'ANNULATION DE CRÉDITS

Deux arrêtés d'annulation de crédits sont venus en cours d'année réduire les moyens des services financiers.

Le premier, celui du 9 juillet 1997 , a procédé à l'annulation de 311,7 millions de francs de crédits , dont 304,1 millions sur le titre III, le reste portant sur les crédits du titre IV.

L'essentiel des réductions de crédits a consisté à amputer les moyens consacrés aux dépenses d'informatique pour une centaine de millions de francs, soit environ 1/6ème des crédits initialement ouverts, et à réduire de l'ordre de 200 millions de francs les sommes consacrées aux dépenses de matériel et de fonctionnement courant.

Le second arrêté du 19 novembre 1997 a porté sur les moyens voués aux opérations d'investissements du ministère.

Les crédits de paiement ont été réduits de 73,1 millions de francs , soit une proportion considérable -25,5 %- des dotations prévues et les autorisations de programme ont subi une amputation de 326,9 millions de francs, soit près de 75 % des autorisations ouvertes en loi de finances initiale.

Ce dernier dispositif qui traduit une volonté de réduire très sévèrement les équipements du ministère fait apparaître un peu théorique le niveau des autorisations de programme fixé dans le projet de loi de finances pour 1998.

B. LES ARRÊTÉS DE RATTACHEMENT DE FONDS DE CONCOURS

Le tableau récapitulatif des ouvertures de crédits de fonds de concours paru au journal officiel du 5 novembre dernier indique les rattachements opérés au cours du mois de septembre qui se sont élevés à 93,8 millions de francs.

Les rattachement de fonds de concours devraient s'élever, en année pleine, à la somme minimale de 11,1 milliards de francs.

Il y a là plus qu'une adaptation aux conditions de l'exécution, une pratique budgétaire qui altère la portée de l'examen du budget initial des services financiers.

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