2. La prime au maintien de l'élevage extensif : une mesure agro-environnementale importante

La prime à l'herbe, ou prime au maintien à l'élevage extensif, a été instituée en 1993, dans le cadre du plan d'accompagnement de la réforme de la politique agricole commune et, à la demande de la France, reconnue comme l'un des éléments du dispositif agri-environnemental.

Elle concerne les élevages dont le chargement n'excède pas l'équivalent d'une unité de gros bétail par hectare (UGB) ou 1,4 UGB lorsque les prairies représentent plus des trois quarts de la surface agricole utilisée (SAU). L'éleveur doit respecter ses engagements d'entretien pendant cinq ans. La prime a été fixée, de 1995 à 1997, à 300 francs par hectare.

Les crédits consacrés à cette prime sont regroupés au sein du chapitre 44-41, article 22 pour un montant identique à celui de 1997, soit 715 millions de francs.

3. La mise aux normes

En ce qui concerne les aides de l'Etat à la mise aux normes environnementales des bâtiments d'élevage, il semble que sur 220 millions de francs, 175 millions de francs soient consacrés au Programme de Maîtrise des pollutions d'origine agricole (45 millions étant consacrés aux bâtiments de montagne).

Outre ce montant de 175 millions de francs, la possibilité d'une mobilisation financière du FNDAE au profit du PMPOA a été offerte en 1996 pour trois ans.

Votre rapporteur pour avis considère qu'il est indispensable que l'engagement du FNDAE au côté du PMPOA soit en 1998 au même niveau qu'en 1997, soit 150 millions de francs.

Or, le montant des recettes et donc des dépenses du FNDAE sont en baisse de 1 % pour 1998 -de 990 à 981 millions de francs-.

Ainsi votre rapporteur pour avis s'interroge sur la capacité du Gouvernement à mobiliser les sommes nécessaires au PMPOA.

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