II. PRÉSENTATION PAR AGRÉGAT

Cinq agrégats ont été définis pour permettre l'analyse et le suivi des crédits des affaires étrangères. Le tableau ci-après en présente l'évolution.

A. L'ADMINISTRATION CENTRALE

Les crédits de l'administration centrale, qui incluent les dotations des services situés à Nantes, représentent environ 10 % du budget des affaires étrangères, soit 1,95 milliard de francs.

Ils comprennent les dépenses de personnel, de fonctionnement et d'équipement des services du ministère des affaires étrangères installés en France métropolitaine, ainsi que les frais de déplacement de ses agents.

Dans le projet de loi de finances pour 1999, ces crédits augmentent de 2,1  %.

B. LES SERVICES ET RÉSEAUX À L'ÉTRANGER

Les crédits des services et réseaux à l'étranger constituent près du quart (24,8 %) du budget des affaires étrangères.

Ils représentent les moyens des services diplomatiques, consulaires et culturels de la France à l'étranger, auxquels sont venus s'ajouter les missions de coopération, soit 61 % des effectifs et 58 % des crédits de fonctionnement du ministère.

Au 1er janvier 1998, on comptait 149 ambassades ouvertes, 105 postes consulaires de plein exercice, 17 représentations permanentes, 1 bureau à Berlin, 31 missions de coopération et d'action culturelle, 19 centres médicaux sociaux, 29 centres culturels français et centres franco-africains , soit un total de 368 services ouverts à l'étranger.

Les crédits affectés à ces postes atteignent 5,15 milliards de francs pour 1999, en augmentation de 4,6 % par rapport à 1998.

C. LA COOPÉRATION ET LES INTERVENTIONS INTERNATIONALES

Cet agrégat est le plus important du budget des affaires étrangères avec 50,9 % des crédits, soit 10,57 milliards de francs . Dans le projet de loi de finances pour 1999, il diminue le plus fortement, de - 4,9 %.

Il regroupe six catégories de crédits :

les crédits de réceptions et voyages officiels ainsi que d'organisation en France de conférences internationales, soit 160,5 millions de francs (+ 0,1 % par rapport à 1998) ;

les crédits de coopération culturelle, scientifique et technique, y compris les crédits destinés à l'audiovisuel extérieur, soit 5,008  milliards de francs (- 1,5 % par rapport à 1998) ;

les crédits du Fonds d'aide et de coopération, soit 1,798 milliard de francs (- 11,3 % par rapport à 1998).

la formation et l'assistance technique militaire, soit 780,5 millions de francs (reconduction par rapport à 1998),

les contributions obligatoires ou volontaires au financement d'organisations internationales, soit 2,568 milliards de francs (- 0,4 % par rapport à 1998),

les crédits de politique internationale, destinés principalement aux opérations d'urgence et aux subventions aux ONG, soit 89,9 millions de francs (- 10,6 % par rapport à 1998).

La principale diminution, en volume, concerne le Fonds d'aide et de coopération.

Par ailleurs, comme les années précédentes, les crédits du fonds d'urgence humanitaire sont en baisse, pour atteindre 54,8 millions de francs, soit une baisse de 12,6 %.

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