INTRODUCTION

Les crédits proposés pour 1999 s'élèvent à 25,48 milliards de francs, en diminution de 2,01 % par rapport à 1998. Toutefois, cette diminution doit être relativisée dans la mesure où ce budget présente la caractéristique d'être structurellement orienté à la baisse en raison de la diminution du nombre de ses ressortissants.

Avec un montant de 19,89 milliards de francs, la dette viagère (retraites du combattant et pensions militaires d'invalidité) représente à elle seule 78 % du budget des anciens combattants et victimes de guerre. Il est toutefois intéressant de noter que sa part dans le budget tend à diminuer. En effet, le nombre des parties prenantes baisse tandis que de nouvelles mesures en faveur des anciens combattants apparaissent.

CHAPITRE PREMIER
L'ADMINISTRATION DES ANCIENS COMBATTANTS

I. LES SERVICES DU MINISTÈRE : DES DOTATIONS DE CRÉDITS A EXAMINER AVEC PRÉCAUTION

A. LA POURSUITE DE LA RÉDUCTION DES EFFECTIFS

En 1999, l'ajustement des effectifs se poursuit : 161 emplois sont supprimés. L'administration centrale gagne 15 emplois dont 28 liés au transfert d'ouvriers d'Etat des services déconcentrés vers l'administration centrale, tandis que les services déconcentrés perdent 176 emplois.

La politique poursuivie au niveau des services déconcentrés insiste sur le développement d'une plus grande polyvalence tant à l'intérieur de chaque direction interdépartementale qu'entre elles, de façon à gérer au mieux la réduction de l'activité et celle des effectifs. Ainsi, le secrétariat d'Etat a décidé de saisir l'opportunité des vacances de postes de directeur interdépartemental dans les directions interdépartementales de Nancy, Caen et Clermont-Ferrand pour ne pas les remplacer et opérer un "binômage" en termes d'activité avec respectivement les directions interdépartementales de Metz, Rouen et Limoges sous une autorité unique.

Les dépenses en personnel ne diminuent cependant que légèrement (-0,82 %) pour s'élever à 844,86 millions de francs , car la suppression de 161 emplois (qui correspond à une économie de 20,83 millions de francs) est en grande partie compensée par la revalorisation des rémunérations publiques (+4,35 millions de francs), l'application de l'application de l'accord salarial conclu dans la fonction publique (revalorisation du point de la fonction publique, mesures en faveur des bas salaires etc) et l'augmentation des dépenses de pensions et allocations pour le personnel en retraite .

En outre, la suppression programmée du service national conduit l'Institution nationale des invalides à créer un emploi de praticien hospitalier chirurgien et trois emplois de technicien paramédical. Or, la subvention accordée par l'Etat à cette institution reste stable par rapport à l'année précédente.

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