III. LE NÉCESSAIRE ÉQUILIBRE ENTRE CRÉDITS DE RÉMUNÉRATIONS ET CRÉDITS DE FONCTIONNEMENT

A. UN DÉSÉQUILIBRE QUI S'ACCROÎT

Les crédits de rémunérations et de charges sociales augmentent de 1 %. Ils représentent désormais plus de 80 % du titre III et ils compriment de plus en plus les autres crédits.

Leur part relative dans le titre III évolue comme suit :


 

1990

1998

1999

2000

Crédits de rémunérations et charges sociales ..................


70 %


77,6 %


79,7 %


80,1 %

Crédits de fonctionnement ..

30 %

22,4 %

20,3 %

19,9 %

Ainsi, à une réduction de 4,9 % des effectifs correspond une augmentation de 1 % des crédits de rémunérations et de charges sociales. Ce phénomène s'explique par le remplacement d'une partie des appelés, à la solde réduite, par des civils et des engagés mieux rémunérés. Ceux-ci sont, en outre, largement bénéficiaires des mesures de revalorisation des " basses rémunérations ". Il n'y a guère de raison pour que cette évolution ne se poursuive pas jusqu'en 2002.

A cette accentuation, en construction budgétaire, du poids des crédits de rémunérations et de charges sociales, doivent être ajoutées les ponctions exécutées à leur profit, en cours d'année, sur le titre V. Elles sont la marque d'une insuffisance des dotations initiales, au-delà des surcoûts engendrés par les opérations extérieures. Le décret d'avance du 21 août 1998, sur un montant total de 3,8 milliards de francs, consacrait 2,8 milliards de francs aux rémunérations et charges sociales. Par le même mécanisme, le décret d'avance du 2 septembre 1999, a opéré un prélèvement de 4,05 milliards de francs sur le titre V au profit du titre III dont 1,250 milliard de francs destiné aux rémunérations et charges sociales, hors opérations extérieures.

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