PROJET DE LOI

(Texte présenté par le Gouvernement)

Article unique

Est autorisée l'approbation des amendements au protocole relatif à la protection de la mer Méditerranée contre la pollution d'origine tellurique, adoptés à Syracuse le 7 mars 1996, et dont le texte est annexé à la présente loi. 4( * )

PROJET DE LOI

(Texte présenté par le Gouvernement)

Article unique

Est autorisée l'approbation des amendements au protocole relatif à la prévention de la pollution de la mer Méditerranée par les opérations d'immersion effectuées par les navires et aéronefs, adoptés à Barcelone le 10 juin 1995, et dont le texte est annexé à la présente loi. 5( * )

PROJET DE LOI

(Texte présenté par le Gouvernement)

Article unique

Est autorisée l'approbation du protocole relatif aux aires spécialement protégées et à la diversité biologique en Méditerranée (ensemble trois annexes adoptées à Monaco le 24 novembre 1996), fait à Barcelone le 10 juin 1995, et dont le texte est annexé à la présente loi. 6( * )

ANNEXE -
ÉTUDE D'IMPACT7( * )

(Projet de loi autorisant l'approbation d'amendements à la Convention pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution)

1. Etat de droit et situation de fait existants et leurs insuffisances

Au cours des années récentes, le système de Barcelone, constitué par le plan d'action Méditerranée de 1975 et la Convention de 1976 pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution et ses protocoles, a subi d'importantes modifications.

Les amendements apportés à la Convention de Barcelone en juin 1995, reflètent au niveau régional la prise en compte du développement du droit international de l'environnement et l'introduction du concept de développement durable.

2. Bénéfices escomptés

- en matière d'intérêt général
: l'approbation par la France des amendements à la Convention et à ses protocoles sera un signe politique pour les pays de la zone méditerranéenne ; le système de Barcelone, au coeur duquel la France joue un rôle important, contribuant à l'établissement d'une zone de stabilité et de prospérité en Méditerranée.

- en matière d'emploi : difficilement quantifiables, ces bénéfices quoique indirects seront sans doute réels dans la mesure où l'ensemble des modifications apportées à la Convention et à ses protocoles impliquent un développement des actions de prévention ou de protection dan de nombreux domaines et offrent donc des opportunités à nos entreprises dans le cadre de la coopération.

- en matière financière : les amendements ne comportent pas de nouvelles dispositions, hormis une rationalisation de la présentation du budget pour l'instauration d'un " budget programme ".

- en matière de simplification des formalités administratives : sans objet.

- en matière de complexité de l'ordonnancement juridique : l'approbation des amendements apportés à la Convention de Barcelone ne modifiera pas l'ordonnancement juridique français ;

- Les principes juridiques de droit international introduits à l'article 4 existent déjà en droit français et communautaire (principe pollueur-payeur, principe de précaution, études d'impact sur l'environnement).

- S'agissant de l'article 9A, qui a pour objet d'introduire la protection de la diversité biologique dans le champ de la convention, il est rédigé en termes très généraux, ne précisant pas quelles mesures les Etats doivent adopter afin de protéger la diversité biologique. Il sert de fondement au protocole relatif aux aires spécialement protégées et à la diversité biologique en Méditerranée, adopté en juin 1995, et aux annexes B n'imposent pas d'obligation juridique contraignante nouvelle à la France, d'ores et déjà partie à la Convention sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux signée à Bâle le 22 mars 1989 et soumise à la réglementation communautaire (règlement 259/93 du 1 er février 1993).

à ce protocole, adoptées en novembre 1996. Ce protocole et ses annexes sont analysés dans un projet de loi séparé.

L'obligation de protéger et préserver la diversité biologique a fait l'objet de la convention internationale signée à Rio le 5 juin 1992 et introduite en droit interne par la loi n° 94-477 du 10 juin 1994.

- L'information et la participation du public consacrées par le nouvel article 11B existent déjà en droit interne (loi du 2 février 1995) et communautaire (directives 85/337/CEE et 90/313/CEE).

- Les nouvelles dispositions relatives aux mouvements transfrontières de déchets dangereux contenues dans le nouvel article 9B n'imposent pas d'obligation juridique contraignante nouvelle à la France, d'ores e déjà partie à la Convention sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux signée à Bâle le 22 mars 1989 et soumise à la réglementation communautaire (règlement 259/93 du ler février 1993).

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