3. La relative efficacité du dispositif pour aider les personnes les moins éloignées de l'emploi

Plusieurs rapports soulignent que les conseils généraux se sont bien approprié leurs nouvelles compétences en matière d'insertion . Ainsi, le rapport de l'IGAS d'évaluation de la loi de 2003 portant décentralisation du RMI publieì en janvier 2007, précise-t-il que « dans un contexte difficile, les départements se sont bien appropriés leurs nouvelles responsabilités ». Il souligne les progrès dans la construction des parcours d'insertion : meilleur suivi des bénéficiaires, amélioration des taux de contractualisation, diversification de l'offre d'insertion, meilleure adaptation des parcours au profil des bénéficiaires.

En outre, le nombre d'allocataires du RMI a commencé à diminuer en 2006, sans qu'il soit possible toutefois de faire les parts respectives de l'amélioration due à la conjoncture économique, de celle due à la politique de l'emploi en général et de celle directement imputable à la politique partenariale d'insertion menée par les Conseils généraux.

Cependant, ces résultats positifs semblent concerner en grande majorité des personnes qui étaient relativement proches de l'emploi. Tant le président du conseil général du Rhône que celui de la Seine Saint-Denis ont en effet souligné devant la mission que les efforts récents se sont montrés impuissants à améliorer la situation du tiers des bénéficiaires du RMI les plus éloignés de l'emploi, souffrant souvent de problèmes sociaux graves comme l'illettrisme ou de problèmes de santé physique ou mentale.

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