CONCLUSION

Votre rapporteur n'a pas exploré l'organisation de la formation dans les autres armées mais il lui semble qu'une réflexion globale soit nécessaire pour retenir et appliquer les « bonnes pratiques » dans la perspective d'une révision d'ensemble.

Il lui semble que la marine a largement exploré les pistes de rationalisation de son organisation, à l'exception peut être du nombre d'implantations et au détriment certainement de l'équilibre entre la formation des officiers et celle des autres catégories.

Les pistes d'évolution lui semblent tenir davantage à un renforcement de la logique interarmées qui paraît encore assez largement inaboutie.

S'il appelle de ses voeux le renforcement de la coopération européenne, il met en garde contre une conception par trop volontariste de cette formation et plaide pour une approche pragmatique, à charge pour les premiers résultats d'emporter la conviction de nos partenaires.

EXAMEN EN COMMISSION

La Commission a entendu une communication de M. André Boyer au cours de sa réunion du mercredi 6 février 2008.

Un débat a suivi l'exposé du rapporteur.

Evoquant l'importance de la Jeanne d'Arc pour l'image de la France, M. Robert Del Picchia a souligné que ce bâtiment était plus qu'un bâtiment-école et qu'il assurait des missions de rayonnement.

M. André Boyer, rapporteur, a estimé que ce type de service pourrait continuer d'être rendu par les escales des bâtiments de la marine.

M. Josselin de Rohan, président, a souligné le rôle joué par la Jeanne d'Arc pour forger l'unité d'une promotion. Il a estimé qu'un bilan de la nouvelle organisation serait nécessaire dans quelques années.

M. André Boyer, rapporteur, a indiqué que l'ensemble d'une promotion n'embarquerait pas sur le même bâtiment et que la durée de la campagne serait raccourcie mais que le principe d'une « école à la mer » était maintenu. Il a insisté sur la qualité des simulateurs disponibles.

M. Joseph Kergueris a considéré qu'il fallait replacer la formation à l'école navale dans le cursus global accompli par les officiers, dont le statut était particulier. Il a estimé que la France souffrait d'un déficit de techniciens et qu'il fallait apprécier la contribution à l'économie nationale des formations dispensées par la marine, lorsque les techniciens quittent l'armée.

Il s'est interrogé sur le point de savoir si un bâtiment de la marine pouvait être adapté à la fonction de bâtiment-école.

M. Josselin de Rohan , président , a souligné l'importance des différences entre les systèmes français et britannique et la spécificité du bâtiment-école.

Il a estimé que les résultats des changements apportés devraient être appréciés sur la longue période.

La commission a pris acte de la communication de M. André Boyer et autorisé sa publication sous la forme d'un rapport d'information .

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